samedi 15 juin 2013

Des questions comme ça...



Parfois, quand ça me prend, je me pose des questions, comme ça...

La libido n'est pas linéaire, la sexualité pas un long fleuve tranquille. Il y a des accalmies, et puis des accélérations, des déclics, des surprises, des portes qui s'ouvrent où on ne s'attendait pas... Je vois ça comme des seuils, des paliers, plutôt ascendants d'ailleurs.

Cette année-là, par exemple, quand nous avons décidé de nous marier... Je pensais pas fantasmer tellement sur le mariage, ni croire au prince charmant ! Mais...tu m'as fait princesse, et ça m'a exaltée. Tu étais celui qui m'offrais ça... En me faisant ta femme, tu m'as refaite femme. Cette perspective... liante, m'a libérée ! De quoi, je n'en sais rien... Mais je sais que mon plaisir est devenu plus profond, plus énorme, plus étonnant alors... Plus vaginal peut-être. C'est étrange...

Bien plus tard...
Cette nuit-là, hiver ou été je ne sais plus, je ne sais pas ce qu'il y avait dans l'air... Je t'ai provoqué, tant et si bien, que tu n'y tenais plus, tu m'as prise avec tant de fougue, nos audaces et plaisirs décuplés, que je ne me reconnaissais pas...

Ce jour-là, je ne sais plus quand, une autre fois, j'ai pris les rênes (et ta ceinture), et...peut-être bien que tu ne me reconnaissais pas....

Je me demande si ces paliers de plaisir nouveau, ces déclics de mon corps, sont toujours en lien avec un moment sentimentalement, émotivement fort ? Je n'en sais rien.
Il me semble que j'en ai eu aussi pour des raisons purement physiques, par des découvertes de pratiques au hasard des envies...

Je me demande si tout le monde ressent ça, ou si c'est moi qui coupe les cheveux en quatre ?

Je me demande si c'est ressenti plus par les femmes, dont on dit que la sexualité est plus complexe ?

Enfin, parfois, quand ça me prend, je me pose des questions, comme ça...
Et vous ?

dimanche 2 juin 2013

Fauve femme


Et toi, tu ne sais pas comment,
tu ne t'en doutes pas vraiment,
en ces moments indicibles,
de sensations invisibles...
Après nous dirons :
c'était fort, ou beau, ou bon...
Et rien ne saura le dire,
que le secret de nos corps emportés,
que nos délires, intenses, insensés...
Et toi, ce jour-là, tu m'amènes
en des sensations qui me surprennent,
je suis louve, panthère, fauve femme,
et les cris que je m'entends faire
viennent du fond de moi
si profond et si loin
que je ne les reconnais pas...
 
Et je te regarde autrement,
et ma reconnaissance 
infinie, de ce plaisir
t'émeut, te fait sourire,
et t'étonne vaguement...