Ce n'est pas le jour, n'y pense pas !
Tout ça c'est la faute aux Anglais ! Maudits Anglais.
Enfin, voilà. N'y pense même plus !
Oui, mais...
Oui mais moi, je ne sais pas vous, mais moi, il suffit qu'une chose soit impensable, qu'une idée soit impossible... pour qu'elle se veuille pensable, et possible. Pour qu'elle n'ait de cesse de faire son chemin ; de s'infiltrer, comme ça, dans mes cellules...
D'abord, par la tête. (Alouette.)
Et puis, rapidement, (les circuits vont vite), jusqu'aux mains.
Et toute la peau.
Il faut dire que ta peau est si près...
Toute ma peau se connecte, vibre d'un possible contact, aimantée de sentir ta chaleur, ton odeur, ta douceur, là... Juste ta peau, comme ça, un corps à corps, chaleur et douceur... Juste ta tendresse, ton dos, tes fesses. La douceur, la rondeur. Le plat de mes mains sur ton dos, le creux de mes paumes qui glisse, plus bas, vers tes fesses, vers tes cuisses...
Chaleur. Tu bouges un peu, tu soupires. D'aise. Grognement d'animal tendre, ronronnant. La vie dans ma main, le désir au bout de mes doigts. La caresse de ta peau. Je la veux dans ma main. Je la veux de toute ma peau. Je me frotte à ton corps, tu bouges et tu te tournes. Baisers. Tu as trouvé ma bouche, tu viens y gémir dedans, me raconter ton réveil, ta tendresse, ton désir de désir. Tu trouves à me caresser, je sens tes mains partout, j'acquiesce, j'ondule...
Pause tendre. Ce n'est pas le moment, alors tes mains restent sages, présentes mais tranquilles, caresse retenue. Tu me connais, sinon... Tu sais comme je décolle...
Je sais. Je sais bien, oui.
Mais j'y pense quand même. A toi, au plaisir de te faire vibrer, à ton milieu quand il s'érige, à ton désir qui se dresse sous mes doigts...
Alors mes mains se glissent, se faufilent, et te trouvent, trouvent ton sexe : éveillé, en attente, hésitant entre pause et désir...
Mes mains le trouvent, mes mains l'entourent, mes doigts le couvrent. Ma caresse l'effleure et le prend, au dessous, tige et gland. Toute ma tendresse dans cette caresse. L'entourer, d'une pleine main douce, de la base au frein. Le sentir vibrer, gonfler sous mes doigts. Ta tige qui se tend, qui vibre, c'est irrésistible ! Ma bouche gourmande, je viens, ma langue sur ton gland...
De mes mains, de ma bouche, te faire l'amour...
Et tant pis si ce n'est pas le jour !
Quelle fougue soudain .
RépondreSupprimerC'est admirable à lire .
Furieux et presque pudique à la fois ; presque , parce que pudique... ce n'était pas le jour , en effet .
Le Hutin mâtin .
bien sûr que si, c'est toujours le jour ;-)
RépondreSupprimer> Le Hutin : quelle fougue, comme vous y allez ! Non, juste un jour tranquille ! sourire
RépondreSupprimer> Vallis : oh toi... Si j'osais, je dirais que ça ne m'étonne pas de toi ! (Trop tard, j'ai osé !)
;)
Très joli, et plein d'envies, toutes en douceur... qui font envie. :)
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