dimanche 2 juin 2013

Fauve femme


Et toi, tu ne sais pas comment,
tu ne t'en doutes pas vraiment,
en ces moments indicibles,
de sensations invisibles...
Après nous dirons :
c'était fort, ou beau, ou bon...
Et rien ne saura le dire,
que le secret de nos corps emportés,
que nos délires, intenses, insensés...
Et toi, ce jour-là, tu m'amènes
en des sensations qui me surprennent,
je suis louve, panthère, fauve femme,
et les cris que je m'entends faire
viennent du fond de moi
si profond et si loin
que je ne les reconnais pas...
 
Et je te regarde autrement,
et ma reconnaissance 
infinie, de ce plaisir
t'émeut, te fait sourire,
et t'étonne vaguement...

8 commentaires:

  1. Promenons-nous dans l'émoi, pendant que la louve y est... :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Joli ! :)
      (Ah c'est malin, je vais chanter ça toute la nuit maintenant ! )

      Supprimer
  2. Fauve femme, mais femme avant tout !
    Retrouve encore ces plaisirs avec lui afin de reconnaître ces cris nichés au fond de toi !
    Ne serait-ce pas des cris d'un grand amour tout simplement ?

    L'Ane Onime.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Sensations et sentiments, c'est tout pareil alors ?
      Mais humm, on est parfois très animale, quand même... :)

      Supprimer
  3. Amour sorcier qui nous révèle bien en deçà et au delà des mots dans la fulgurance sacrée de notre animalité..
    Bravo pour avoir retranscrit si justement l'indicible ...

    Tendresses

    Elise

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Elise !
      Les mots sont tapis en nous, longtemps, et parfois sortent par fulgurances brèves... Enfin, cela marche comme ça pour moi !
      Les tiens sont si fluides, ils m'étonnent toujours.
      Baisers

      Supprimer
  4. De bien jolis vers, Madame la Louve. Je rêve d'être le prochain petit chaperon rouge que vous dévorerez :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci... C'est pour mieux vous déguster mon enfant ! :)

      Supprimer