Au bout de la rivière s'étire un fleuve
A son embouchure une ville mauve
A l'entrée de la ville un quartier fauve
Une rue qui bruisse, un escalier blanc.
Et la porte qui s'ouvre.
En grand.
A l'entrée de la ville un quartier fauve
Une rue qui bruisse, un escalier blanc.
Et la porte qui s'ouvre.
En grand.
C'est là que tu m'attends. Que je me rends.
Où nos raisons vacillent et nous désarment
Là où le temps nous échappe et nous laisse
Une bougie consumée jusqu'à la trame
Et un rai de lumière
A l'âme.
Et un rai de lumière
A l'âme.
Longtemps après que la ville s'allume
A l'heure des derniers bruits des murmures
Nous sombrons dans la nuit des corps à corps
Aimantés, en apesanteur encore
Avec en bouche un goût de miel
Et d'ambre.
Au bout de nos batailles animales
De nos peau à peau ivres de caresses
Le matin vient diluer nos paresses
La brume au-dessus de l'eau, fleuve métal
Evapore nos folies
Dans l'azur.
(Tableau : Béatrice Zumwald)
Ambre
RépondreSupprimerDes mots si beau,
Un tableau si chaud
Je me tais...
Laissant chanter les mots et les couleurs en moi.
Bisous
joli, qui est venu en premier, le texte ou le tableau?
RépondreSupprimer(la bougie consommée jusqu'à la trame, c'est pas douloureux? :) )
> Maxime : merci ! Je suis heureuse si tu as vu les couleurs. :)
RépondreSupprimer> Photaphil : mon cher, la bougie n'est pas "consommée" mais "consumée" ! ;)
Merci, le texte a mis quelque temps à éclore ; le tableau a été trouvé en quelques minutes seulement ensuite, pour l'illustrer. Mais j'avais bien plus d'images en tête... (Des tiennes par exemple, pour la ville qui s'allume).
Jolis songes colorés... Envie d'estuaires pour prendre le large... dans la plus proche intimité !
RépondreSupprimerqu'ils sont doux à lire ces mots de mauve et d'ambre !
RépondreSupprimerje t'embrasse
"La ville s'endormait, j'en oublie le nom.
RépondreSupprimer"Sur le fleuve en amont un coin de ciel brûlait"
Hutin brélien .
> usclade : prendre le large, avec si peu d'espace pourtant, oui ! Un songe, ça emmène loin, et ça tient entre les deux yeux...
RépondreSupprimer> home : merci pour tes doux mots !
Je t'embrasse.
> Le Hutin : Je n'avais pas pensé à cette chanson, merci...
Mais ce songe est venu d'une chanson aussi, ou plutôt, d'un vers : "quand on a passé l'eau est une ville vague..."