vendredi 29 avril 2011

Veilleuse

Je te veux... heureux de tout.
Même loin. Même sans moi.


Que tu aimes la vie, qu'elle t'enivre et te grise !
Elle t'a fait si bien, tu peux lui être dévoué, dévolu, dédié, passionnément.

Je traverse tes sombres heures et je ne te lâche pas,
dans l'ombre je tiens ta main, je marche sur tes pas.

Mais je ne t'aime rien tant que fébrile, en désir, en envie, plein d'idées, en projet.
Curieux, gourmand de tout. Demandé, admiré, apprécié. Heureux de tout.
Généreux, serviable habile, donnant ton énergie sans compter.

Je te vois occupé, puis fatigué, mais content.
Je partage tes succès, suis fière de tes victoires.

Mon désir te suit, te précède, va à ta rencontre,
guerrier fourbu que sa dame empressée veille et attend.

14 commentaires:

  1. Nuls doutes que le guerrier appréciera ce havre de paix qui l'attend!

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  2. Il n'est pas toujours facile de dire à l'autre "je te veux heureux, même sans moi" Pourtant aimer ne devrait être que ça
    Pour y arriver faut il un peu moins aimer ou aimer différemment ?
    Ce texte remet un certains nombre de choses en questions dont ...L'amour !
    Baisers Ambre

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  3. Très touchante évocation de la femme qui "attend et espère", avec une vision qui n'est hélas pas forcément la plus commune: éspérer le bonheur de l'autre même quand on n'est pas avec lui/elle.
    Bravo!
    (et bisous)

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  4. très joli texte... des sentiments que l'on ressent quand on est assez mature ,moins égoïste
    c'est ça vraiment aimer l'autre ,il me semble.
    bisous

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  5. Il ne peut que vous entendre... Vous le savez au moins ?

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  6. Tes mots sonnent toujours si juste, ils me rejoigne dans un grand désir d'amour auquel j'aspire mais qui ne vient pas.
    Bisous
    Maxime R.

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  7. quand tu as mis veilleuse en titre , tu voyais la petit veilleuse qui est là comme une petite lumière lointaine et qui rassure?
    bisous

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  8. > PSganarel : un havre de paix... sauf si je lui saute dessus ! :)

    > Chilina : aimer n'est pas emprisonner, je l'ai toujours pensé. Bien sûr, c'est se vouloir ensemble, mais pas au prix de la liberté de l'autre ! Baisers doux.

    > photaphil : merci ! c'est tout de même assez partagé, non ? j'espère ! bisous.

    > Dita : merci Dita, tu as tout compris ! En effet, j'aime bien le double sens de "veilleuse" : celle qui veille, ou la petite lampe qui reste là dans la nuit...
    Bisous.

    > L'Eronaute : On ne le sait jamais vraiment... Je l'espère ! Merci..

    > Maxime : ce que tu as à donner trouvera un jour de quoi se vivre, j'en suis sûre ! Bisous.

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  9. En vous lisant, j'ai pensé à Pénélope tricotant et détricotant... Attendant le retour d'Ulysse ...

    Aimer, c'est être ensemble, heureux ensemble !
    Difficile de penser "Sois heureux, même sans moi !"
    Mais il l'était certainement avant
    Et le sera aussi après !

    Profitons d'être sa veilleuse pour s'aimer et être heureux de se retrouver...

    Très joli texte !

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  10. Ce monologue , comme le précédent , témoigne de la force de l'Amour à la frontière de l'amour- physique ,de l'amour- tendresse , et du troisième amour qui est l'amour-amour car, en matière d'amour ,je crois maintenant qu'il est trois horizons .ça ne s'apprend pas dans les livres : ou alors j'ai oublié ; ou bien je ne les ai jamais lus .Je crois plutôt que ça se vit . Trop tard ,du reste .

    Ou bien peut-être :
    "Attendent-elles encor aux portes
    "de cette ville sarrazine ,
    "nos amours mortes ?
    "Ah ! Qu'elles vivent !Qu'elles vivent !
    "Et que renaissent au long du fleuve
    "le cytise et la joie promise ,
    "et que cette chanson t'émeuve !"

    In "La dame de Bordeaux" Je crois que c'est d'Albert Vidalie sur une musique de Jacques Datin , mais ça reste à vérifier (c'est loin ...)
    Hutin pas sarrazin .

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  11. Ce monologue , comme le précédent , témoigne de la force de l'Amour à la frontière de l'amour- physique ,de l'amour- tendresse , et du troisième amour qui est l'amour-amour car, en matière d'amour ,je crois maintenant qu'il est trois horizons .ça ne s'apprend pas dans les livres : ou alors j'ai oublié ; ou bien je ne les ai jamais lus .Je crois plutôt que ça se vit . Trop tard ,du reste .

    Ou bien peut-être :
    "Attendent-elles encor aux portes
    "de cette ville sarrazine ,
    "nos amours mortes ?
    "Ah ! Qu'elles vivent !Qu'elles vivent !
    "Et que renaissent au long du fleuve
    "le cytise et la joie promise ,
    "et que cette chanson t'émeuve !"

    In "La dame de Bordeaux" Je crois que c'est d'Albert Vidalie sur une musique de Jacques Datin , mais ça reste à vérifier (c'est loin ...)
    Hutin pas sarrazin .

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  12. > NoOsiCaa : merci ! Oui bien sûr, aimer c'est le plaisir d'être ensemble. Mais on ne le peut pas toujours... et alors, être loin peut prendre sens : d'être libre, d'être bien aussi. Et d'être heureux de se retrouver !

    > Le Hutin : C'est loin, mais c'est beau !
    L'amour a tellement de formes... au moins trois c'est certain.


    C'est étrange comme vous voyez l'amour... à travers ce texte que je pensais pudique, où je ne cite même pas le mot.

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  13. Heureux homme, de mériter pensées si belles et si bien écrites...
    Baisers à vous, Ambre, mais discrets ! Veux pas d'ennuis avec ce monsieur...

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  14. > le Bas des Dames : Merci ! Je crois que je ne sais pas aimer autrement... Mais chuut, vous me faites dire des gros mots ! :) Baisers.

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