Devant nous, une volée d'escaliers s'élevait.
Au pied de la montée, votre main tendue m'engageait à vous y précéder. Et pas réellement par galanterie... celle-ci, dans les règles de l'art, commandant plutôt le contraire... Mais qu'importe le protocole ! Comment refuser une aussi aimable invitation ? Passer devant vous me donna quelques frissons...
Evidemment, vos mains dans la montée durent retenir mes hanches qui tanguaient... Puis vos mains s'enhardirent à une ascension elle-même inspirée, aspirée par mes dessous je présume...
A l'issue de cette balade ascensionnelle sensuelle, nous parvînmes, ravis et rosis, à l'étage gravi...
Mais non ! C'était un ascenseur à l'ancienne, avec sa cabine en bois, boutons de laiton et grille en fer forgé. Vous avez refermé la grille puis les deux battants de la porte sur nous... Et vous avez pressé le bouton. L'étroitesse de l'endroit ne laissait aucun espace entre nous... Ou peut-être en avons-nous fait le prétexte... à un long et langoureux baiser, collés l'un à l'autre, tout au long de la montée...
Mais non ! C'était un ascenseur intégralement transparent, cage de verre au milieu de la ville... Trop vaste pour deux, mais par chance nous y sommes montés sans témoins : alors, vous avez fait glisser ma robe, doucement, le long de mon corps... et moi votre chemise, et votre pantalon aussi...
Et au sommet, nous étions nus, dans cette bulle de verre au milieu du monde, tenus par le regard, ivres et fous...
Mais non ! D'une brusque secousse, je me suis réveillée, dans un lit immense et blanc : et j'étais dans vos bras, heureusement...
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hihi, non je ne ferai pas de vanne à deux balles sur le fait de s'envoyer au 7ème ciel...
RépondreSupprimerOups ;-)
Des bises !
Vous faites de bien jolis rêves Ambre :-)
RépondreSupprimer> Heidi : avoue que tu as failli, hein ?!
RépondreSupprimerÇa alors : je n'y avais même pas pensé ! ;)
biz
> Lyzis : je trouve aussi... !
C'est pourquoi je ne me lasse pas de le(s) raconter ! :)
Merci, heureuse de vous retrouver ici !
Je suis discrète mais fidèle à vos jolis mots...
RépondreSupprimerC'est superbe ! Une longue enfilade ... autour du long fût d'un saule ou d'un beau peuplier ; puis la chaleur confinée , transparente à tous mais elle aussi dans un monde transparent qui lui offre tout à voir ; et le contraste avec cet amerrissage dans un vaste lit blanc ; le lit est une mer , il est blanc , il est pur ,mais il est froid et cette pureté abrite la nudité pure comme il se doit .
RépondreSupprimerEt cette nudité chaude qui jure avec la froideur du blanc est bien sûr blottie dans la chaleur de l' "autre"
Joli texte ; (pas le mien , bien sûr) .
Le Hutin .
Je me souviens d'un ascenseur à l'ancienne exactement comme le vôtre, bois laiton et fer forgé... Un petit hôtel de rêve dont on me dit qu'il a fermé ! Pourtant, j'entends encore la grille et les deux battants qui grincent couvrant à peine le froissement de vêtements...
RépondreSupprimerMontons... Nos rêves ne sont que passions...
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