C'était...
une nuit de métal, minérale,
entre automne et hiver.
C'était...
une nuit de lune pleine,
rond halo de satin blanc.
Dans la chambre, nous n'avons pas regardé
sa pâle lueur à la fenêtre...
Nous avons noué et dénoué nos mains,
touché et caressé nos corps,
encore et encore,
dans la chaleur de nos baisers.
Vêtements déposés, nous avons esquissé,
nous avons cherché, puis trouvé
les pas de cette danse,
un corps-accord intense,
coeur à corps, en ivresse,
en folie, en tendresse...
Ô la douceur inclassable, inlassable, de la peau !
Nous avons joué de peut-être
nous avons joui d'être...
Gourmands de nos corps
comme du bon pain,
nous avons dansé, dévoré encore
et valsé, et goûté, sans fin...
C'était...
une nuit de celles qu'on n'oublie pas,
mon amour.
Eh beh,
RépondreSupprimeril s'en passe des choses chez toi les nuits de pleine lune ! ;-)
Des bises !
N'oublions rien, surtout... Et surtout pas les mots qui dansent, les phrases qui virevoltent, les corps qui se trouvent et s'oublient dans les étreintes.
RépondreSupprimer> Heidi : je ne me souviens pas de toutes, mais de certaines ! Pas toi ? Je croyais que tu la guettais, la lune, pourtant ? :)
RépondreSupprimer> Mais...sage : "On n'oublie rien de rien..."
Et voilà, ça chante dans ma tête ! Merci ! :)
Bonjour Ambre
RépondreSupprimerMerci pour ton passage chez nous et heureuse de te retrouver.
"Jouir d'être" ton expression rejoint tout à fait ma philosophie existentielle...
Comme tu l'exprimes si bien dans ce beau poème ,le bonheur se nourrit de mille choses dans la sensation de vibrer et de communier avec tout ce qui nous entoure et d'habiter à la fois la vie et notre corps.
Une nuit magique comme tu sais en créer et il y en a tant et tant encore à vivre!
Tendres baisers
Elise