jeudi 10 avril 2014

Lune claire


La lune est claire
Et ronde et pleine
Comme cette nuit magique
Où nos corps dansent
Se lovent
Et fusionnent
Sans fin

Peu de paroles
Des caresses mieux que des mots
Et tes yeux qui me disent
Et ton corps qui me parle...

La lune est claire
Et ronde et pleine
Et nos corps dansent
Et fusionnent sans fin




(credit photo : http://www.photosgratuiteslibresdedroits.com/)

mardi 8 avril 2014

Pourquoi tant de haine ?

Il faut avoir de l'indulgence avec son corps.
Après un long parcours de doutes, complexes et questions sur ses imperfections, sur ses défauts et faiblesses, j'en suis arrivée à cette réflexion en forme de conclusion :
s'arrêter à tout cela est une perte de temps, d'énergie, de bien-être... et finalement de plaisir !
L'habiter avec indulgence et tendresse, est la meilleure manière de le vivre avec bonheur.

Cela peut commencer par les autres. Car l'indulgence envers les imperfections des autres est relativement facile : on les croit toujours plus chanceux, mieux lotis, sans soucis.
Telle ligne est si belle chez toi, et toi tes cheveux sont si bien, et toi ta peau, ton nez, et toi tes mains, tes seins, et toi ton sexe !
Je trouve du charme même à ce qui est imparfait chez toi, chez l'autre, tout me paraît acceptable.
Et j'admire et j'envie ta forme, ton assurance, ton énergie, ton aisance, tes succès !
Mais j'ignore tes doutes, tes questions, tes troubles ou ennuis de santé, tes complexes, tes régimes, tes blessures, tes souffrances, tes non-dits...
Alors, je me suis frotté les yeux, et j'ai regardé autrement, toi, moi, humains imparfaits, dignes d'indulgence, de tendresse, et de désir.
Avec lucidité, réalisme, je sais ce qui me va, ce qui me réussit ou non, à manger, à faire, à porter...
Et le reste, je fais avec. Et je me présente à toi telle que je suis, heureuse de vivre et d'habiter ce corps-là.
Et je vois ton charme, je remarque le soin, les attentions que tu prends, envers toi, envers moi.
Et surtout, ce qui émane de toi, l'étincelle de ton âme, ton sourire intérieur.
Et le sourire me prend. 
Et la tendresse. 
Et le désir...
Je me sens bien avec toi. 
Bien tout court. 
Bien dans mon corps alors !
Comment ai-je pu en douter ?

Alors, j'ai pris le parti de vivre ce corps sereinement, librement, joyeusement.

 ...