lundi 26 décembre 2011

Nos... elle (et lui)

Nos yeux qui clignent
Nos yeux qui brillent
Nos regards qui s'impriment
Nos regards qui se vrillent

Nos mains qui se frôlent
Nos mains qui se veulent
Nos bras qui se prennent
Nos bras qui se tiennent

Nos bouches qui s'offrent
Nos bouches qui se donnent
Nos désirs qui s'invitent
Nos désirs qui s'envient

Nos corps qui se trouvent
Nos corps qui se mouvent
Nos corps qui se relient
Nos corps qui s'unient

Nos coeurs qui s'harmonient
Nos coeurs qui se (ré)concilient...
 


mercredi 30 novembre 2011

L'escalier



Devant nous, une volée d'escaliers s'élevait.
Au pied de la montée, votre main tendue m'engageait à vous y précéder. Et pas réellement par galanterie... celle-ci, dans les règles de l'art, commandant plutôt le contraire... Mais qu'importe le protocole ! Comment refuser une aussi aimable invitation ? Passer devant vous me donna quelques frissons...
Evidemment, vos mains dans la montée durent retenir mes hanches qui tanguaient... Puis vos mains s'enhardirent à une ascension elle-même inspirée, aspirée par mes dessous je présume...
A l'issue de cette balade ascensionnelle sensuelle, nous parvînmes, ravis et rosis, à l'étage gravi...

Mais non ! C'était un ascenseur à l'ancienne, avec sa cabine en bois, boutons de laiton et grille en fer forgé. Vous avez refermé la grille puis les deux battants de la porte sur nous... Et vous avez pressé le bouton. L'étroitesse de l'endroit ne laissait aucun espace entre nous... Ou peut-être en avons-nous fait le prétexte... à un long et langoureux baiser, collés l'un à l'autre, tout au long de la montée...

Mais non ! C'était un ascenseur intégralement transparent, cage de verre au milieu de la ville... Trop vaste pour deux, mais par chance nous y sommes montés sans témoins : alors, vous avez fait glisser ma robe, doucement, le long de mon corps... et moi votre chemise, et votre pantalon aussi...
Et au sommet, nous étions nus, dans cette bulle de verre au milieu du monde, tenus par le regard, ivres et fous...

Mais non ! D'une brusque secousse, je me suis réveillée, dans un lit immense et blanc : et j'étais dans vos bras, heureusement...

dimanche 27 novembre 2011

Nuit de lune




C'était...
une nuit de métal, minérale,
entre automne et hiver.
C'était...
une nuit de lune pleine,
rond halo de satin blanc.
Dans la chambre, nous n'avons pas regardé
sa pâle lueur à la fenêtre...
Nous avons noué et dénoué nos mains,
touché et caressé nos corps,
encore et encore,
dans la chaleur de nos baisers.
Vêtements déposés, nous avons esquissé,
nous avons cherché, puis trouvé
les pas de cette danse,
un corps-accord intense,
coeur à corps, en ivresse,
en folie, en tendresse...
Ô la douceur inclassable, inlassable, de la peau !
Nous avons joué de peut-être
nous avons joui d'être...
Gourmands de nos corps
comme du bon pain,
nous avons dansé, dévoré encore
et valsé, et goûté, sans fin...

C'était...
une nuit de celles qu'on n'oublie pas,
mon amour.



samedi 26 novembre 2011

Les Bijoux

 
La très chère était nue, et, connaissant mon coeur,
Elle n'avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l'air vainqueur
Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Mores.



Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de métal et de pierre
Me ravit en extase, et j'aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière.



Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d'aise
À mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.



Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D'un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses;



Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis comme de l'huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins;
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,



S'avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour troubler le repos où mon âme était mise,
Et pour la déranger du rocher de cristal
Où, calme et solitaire, elle s'était assise.



Je croyais voir unis par un nouveau dessin
Les hanches de l'Antiope au buste d'un imberbe,
Tant sa taille faisait ressortir son bassin.
Sur ce teint fauve et brun, le fard était superbe !



— Et la lampe s'étant résignée à mourir,
Comme le foyer seul illuminait la chambre
Chaque fois qu'il poussait un flamboyant soupir,
Il inondait de sang cette peau couleur d'ambre ! 


Charles Baudelaire

mardi 18 octobre 2011

Juste à côté

Je suis passée de l'autre côté.
Et la cloison de papier, comme une surface d'eau lisse, sans un pli, derrière moi s'est refermée.
Vous étiez là. Vous m'attendiez.
Enfin, bien sûr vous n'en aviez pas l'air... Vous étiez très absorbé par votre lecture.
Je n'ai pas fait de bruit. Je me suis installée, pas très loin, sur la longue banquette où vous étiez, et j'ai regardé droit devant.
Je voyais le monde vivre et vibrer, pressé empressé...
Au coin de mes yeux, à la périphérie, juste là où l'on ne distingue plus bien les couleurs, je voyais le mouvement de votre tête, qui de temps en temps regardait par-dessus ses lunettes, par dessus votre bouquin, dans ma direction.
Il me semblait inconvenant de tourner la tête vers vous, précisément à cet instant-là.
Puis, il m'a semblé inconvenant de vous ignorer...
Et je vous ai regardé.
Oh, à la dérobée, seulement chaque fois que vous lisiez, tête penchée. Un mouvement imperceptible de votre tête pour vous relever, et je ne vous regardais plus, j'étais déjà échappée, le regard loin, comme un chevreuil à l'orée du bois, jouant à se cacher en s'immobilisant dans les bosquets. Et puis je vous regardais à nouveau, dès que vos yeux lisaient. Et ainsi de suite.
A ce jeu, je n'ai pas tenu longtemps.
Peu à peu, je regardais les passants de plus en plus longuement, car vous lisiez de moins en moins, amusé par le jeu sans doute... Et vous ne me laissiez guère de répit. Je n'avais plus le loisir de vous observer sans me trahir, il fallait que je croise votre regard. 
Je me suis alors tournée résolument vers vous, comme une biche aux arrêts, faisant face, interdite.
J'ai sursauté : vous étiez si près !
Vous aviez avancé vers moi, sans que je m'en rende compte, glissant de côté sur le siège jusqu'à vous approcher... très près : juste à côté.
Vous n'avez pas vu mon frémissement, du moins ai-je essayé de le contenir.
Mais il était dans l'air, il était palpable. C'était un frisson délicieux...
Et je lisais dans vos yeux que vous le sentiez...
- Je vous offre un verre ?
Nous avons bu, et conversé. Je parlais peu, je vous écoutais beaucoup, et le vin m'enivrait assez.
Je n'ai pas vu la nuit tomber.
Quand elle était là, j'ai pensé qu'il était tard, trop tard pour repartir seule...
Et vous avez lu dans mes pensées.
- Je vous raccompagne, ou on va manger ?




mercredi 12 octobre 2011

Limbes

Dans les brumes de mes pensées
les limbes de mon cerveau
quand les idées ne se font pas encore
ou plus très bien
entre veille et sommeil
songe et réveil
fatigue et langueur
nuit et petit jour
après tellement d'heures
ou avant que sonne l'heure,
l'esprit comme enroué
la conscience ensommeillée

Quelque chose de profond
vient de moi tout au fond
s'insinue dans le réel
et tient mon corps en éveil

Le désir
ténu
têtu
insolent
libre et ardent
fluide et infini
de lui

dimanche 9 octobre 2011

Double

Femme fille sage
femme calme
raisonnable

La nuit venue
largue les voiles
et se mue

Femme femme flamme
sans entraves
femme nue
femme animale

lundi 3 octobre 2011

Après

Après
les caresses et les baisers
les caresses et les fessées
les caresses rapprochées
les caresses et les "sucer"
les caresses et les "baiser"...

Les gestes enlacés
les gestes en lacets
les gestes sans lacets
les gestes s'enlacer
les gestes sans lasser...

Après
la nuit fauve
câline maline
féline

J'aime rester lovés
collés touchés aimantés
peau et chaleur mêlées

Le lit est une tanière animale.

dimanche 2 octobre 2011

Je voudrais

Je voudrais
que tu me prennes
que tu m'apprennes
que tu me surprennes

Pour dissiper les jours de peine
je voudrais que tu me tiennes
que tu m'entraînes
que tu me retiennes
que tu me contiennes

Que tu prennes
les rênes.

jeudi 29 septembre 2011

C'est beau une ville la nuit

 
Je suis allée en ville pour chercher quelque chose à manger : je pensais faire vite et rentrer.

Et puis, dehors, le soir était doux et tiède, et l'ambiance de la ville m'a prise : quelques passants esseulés, femmes pressées, jeunes gens s'attardant aux portes. Et des groupes d'étudiants, certains déguisés, chantant, riant : des rites d'intégration de début d'études, sans doute...

- C'est pour manger ici ou pour emporter ?

Je suis restée là pour manger, à un tabouret haut face à la rue, entre salle ouverte et terrasse.

Il y avait peu de monde, seule à cette table, je savourais l'instant autant que mon plat.
Je regardais la vie. C'est une expérience publique et intime à la fois, d'être là, de ne pas être cachée, d'être au milieu des gens, et de vivre un bout de leur vie, d'en être témoin, de la ressentir comme secrètement.

Dehors, une jeune femme fumait et téléphonait : elle attendait sa commande. Elle était mince, jean noir serré, veste courte près du corps, cheveux châtain attachés librement, une allure naturelle mais quelque chose de très beau : la silhouette, fine, féminine, ou les gestes, gracieux ? Je ne sais pas. Elle devait sembler comme je la voyais, délicieuse, on avait envie de faire quelque chose pour elle : je me disais que j'aimerais bien qu'elle m'aborde, me parle, ait un service à me demander. Mais... sa commande était prête, la serveuse est sortie la lui remettre ; elle est partie.

Je suis sortie aussi. J'ai marché, marché... Je suis allée à la place, prendre l'air du soir.

Je croisais des conversations : deux jeunes gens très affairés, parlant fort, joyeux : "Et alors... après ça,... on a fini la soirée chez des gens qu'on ne connaissait pas ! "

Une femme, au téléphone : "Allô, Sophie ?"
Mais Sophie n'avait pas l'air d'être là, vu le visage de la femme.

Un jeune homme très beau, à une porte cochère : grand sourire, parlant haut et distinctement, puis riant : "J'ai oublié ma clef !"

Je goûtais le plaisir de marcher seule dans les rues, dans la nuit.

La place est belle, le soir, avec ses sons feutrés, ses lumières.
C'est le rendez-vous des duos, des groupes, des solitaires flânant...
Et j'en étais.

C'est beau une ville la nuit.

mercredi 28 septembre 2011

Cocon

Ton cocon de douceur...

Le cocon de tes mots, de tes regards-caresses.
Tes mains qui me touchent et qui me tiennent.

J'en rêve tous les jours.
Je le vis certains jours.

Et lorsque c'est...
La vie se pare de couleurs,
de douceur, de saveurs,
infiniment.



Modigliani
Nu assis

lundi 26 septembre 2011

Urgence

Des peurs et des pleurs... qui me dépassent.
Je suis parasitée par... un tas de trucs, mais... ce n'est pas moi !
Je ne suis pas ça, je ne suis pas comme ça.

Vous le savez bien, vous qui me dites :
"Mais non vous n'allez pas déprimer, c'est moi qui vous le dis !"

Vous savez trouver, réveiller, exalter la force en moi.
Joyeuse...

Et Nicolas qui me chante : "Vis ta vie"...
Y'a urgence !


"On le sait très bien le temps passe
Et aucun de nous n'y échappe
On a beau se voiler les yeux
Répéter qu'on s'ra jamais vieux
On n'a qu'un seul tour de piste
Avant l'final sacrifice
Laisse dehors les regrets
Les mauvais sorciers
Vis ta vie
Balayés les remords
Les jeteurs de sort
Vis ta vie
Direction la lumière
Tes envies premières la sortie
Les aurores boréales le ciel les étoiles
L'embellie
Y aura pas d'autre chance
Et pas d'autre danse
C'est le moment ou jamais
De vivre ta vie
Les mois les années qui défilent
S'il vous plaît changez-moi le film
J'en veux encore de l'eau de rose
Qui colore la pâleur des choses
J'les prends en bloc les mirages
Qui font sourire les images
...
Je sais c'est facile à dire
On pense qu'on verra plus tard
C'est pourtant quand elle t'inspire
Qu'il te faut écrire l'histoire
..."
Nicolas Peyrac

dimanche 25 septembre 2011

Baiser

Baiser
douceur infinie
du contact des lèvres
vertige sensuel
des bouches qui se mêlent

Baiser
dit crûment
faire l'amour
avec ou sans amour
le faire sans penser
se lâcher se livrer
prendre posséder

baiser, kiss, Kuss, beso, bacio ;
baiser, fuck, bumsen, ficken, follar, scopare :
rien que notre langue pour les mélanger,
pour nous troubler,
jouer avec les mots,
même pas l'orthographe
pour les départager :
vous croyez que ça va arranger notre réputation, ô Français  ?

samedi 24 septembre 2011

En vie

Envie de lui
Envie folle de lui
Son corps, sa peau.
Il faut que je le touche,
partout !
C'est impérieux,
ça vient de loin.
(Pourquoi cet homme, depuis tout ce temps ?
Parce que...lui.)
Désir profond,
envie du fond du ventre
de sentir sa peau sous mes doigts.
Contact, contact.
Mêler ma peau à la sienne
se découvrir peau à peau,
ventouser nos épidermes.
Envie de baisers
de cheveux mêlés,
de bouche à bouche en fusion.
Envie de corps à corps
de corps-raccord
de corps-accord.
Envie que nos surfaces se fondent
comme deux tons en harmonie
comme deux teintes en camaïeu
comme deux traits en une esquisse.
Envie qu'il me pénètre
qu'il m'empale
entre en mon corps
qu'il me prenne.
Envie qu'il me regarde
qu'il me voie derrière ma peau
que mon enveloppe soit transparente,
qu'il écarte les rideaux
de mon habillage
de ma devanture
qu'il pénètre en coulisses
jusqu'au fond de moi.

samedi 6 août 2011

Eté

J'ai préparé mon corps, peau lisse et douce, pour que je le sente beau...
Et puis, trop de fatigue ce soir-là, nous avons dormi.
Et le lendemain aussi, au matin. Tu dormais.

Je me suis levée, j'ai enfilé un peignoir sur mon corps nu, j'ai ouvert les fenêtres, j'ai bu du thé.

J'entendais le voisin travailler, bricoler au jardin.
Il faisait lourd, même le peignoir était de trop.
Je l'ai laissé glisser, ai déambulé nue dans la maison, j'aimais sentir l'air sur ma peau, ça me rafraichissait. Je frissonnais qu'on me surprenne :
"Bonjour ! oh pardon !
- Oh pardon !"
J'ai mis mes mains sur moi, ai cherché mon peignoir...
Mais non, ce n'était qu'un frisson de vent, le voisin était bien occupé derrière son mur...

Je me suis glissée près de toi dans le lit. Ton corps chaud, ta peau sous mes doigts. Tu gémissais doucement, ce réveil était doux, tu en demandais encore...
Alors, je t'ai réveillé, encore et encore, infiniment doucement. De caresses de mains et de bouche. Et quand tu t'es réveillé vraiment, tu t'es levé en moi, et j'en ai demandé encore et encore...

vendredi 5 août 2011

Rien à voir

"Remballe tes appas ma mie..."

La chanson en rit, mais la mie s'en trouve bien marrie !

Tu penses à autre chose, tu es occupé ou préoccupé, ou pas décidé.
Ce n'est pas le (bon) moment.
Tu ne vois rien. Ou tu ne ressens rien.
Tu n'en as pas envie, ou je ne t'inspire guère, là.

Je n'en sais rien.

Tu ne joues pas.

Je remballe mes charmes, ok...
Pas envie de te refaire de si tôt le grand jeu.
Je n'y trouve plus guère de charme, je m'en trouve bien dépourvue, et bien stupide.

Se donner toute, c'est trop, ou c'est trop peu.

Quelle philosophie, quelle force, quel humour faut-il donc pour y faire face ?
Je ne sais pas faire, je ne sais pas comment être face à ça.

J'ai juste envie de remballer mes appas, de pleurer,
et puis de penser à autre chose.

D'être une toute petite chose...

dimanche 10 juillet 2011

Colombes


Ils ne sont pas bien gros, tu sais, mais j'aime ça,
et je crois que tu aimes ça,
quand ça pigeonne et vient s'offrir,
quand ça frémit, quand ça vibre,
quand ça palpite sous la main
comme deux colombes au ventre chaud.

Je te les offre, tu les prends,
tu les caresses
tu les titilles
tu les possèdes
et tu m'offres leur plaisir...

Tandis que tu les saisis
les presses, les tritures,
les têtes doucement
ou avidement,
ma main s'égare dans tes cheveux,
ma tête se renverse
mon ventre se tend
et ma raison se rend...

samedi 9 juillet 2011

Sans souci


Le calendula... a sauvé ma vie sexuelle !

Dit comme ça, c'est étrange... Mais c'est, pourtant !
Des mois de soucis, peu graves mais embêtants car récidivants, mycoses irritantes, traitements divers plus ou moins efficaces, et rebelote quelques jours plus tard... Ceux et celles qui connaissent le problème savent de quoi je parle, c'est pénible !
A leur attention, ou pour ceux qui connaissent quelqu'un qui l'a...

Le calendula, si mal nommé "fleur de Souci", sauve de tout ça !
Tout doux, en pommade et ovules, il restaure les muqueuses et leur douceur, alors dès le moindre signe d'irritation, hop, et voilà.
Un dernier conseil, soyons tout doux sur l'hygiène aussi, eau pure ou savon d'Alep sont très bien. Et le tour est joué : bonjour Souci, adieu soucis !



samedi 2 juillet 2011

Un orgasme

C'est un truc entre moi et moi, un instant de folie, un moment suspendu entre terre et ciel, à toucher les étoiles, champagne sabré, fusée au départ, une pause, une bascule, déconnectée du cerveau et pourtant formidablement dedans, pleinement dans ma vie tout en l'oubliant, pleinement dans mon corps et pourtant planant quelque part au-dessus, une vibration organique et mystique à la fois, c'est un truc entre moi et moi, où personne n'entre...
Mais, témoin de mon abandon et complice de mon décollage, c'est toi qui m'y emmènes...

dimanche 5 juin 2011

A ce moment




Je crois que c'était à ce moment,
quand j'ai vu la naissance de ton cou, de ton torse,
dans l'échancrure de ta chemise,
ou quand j'y ai glissé ma main,
l'ai goûté de ma bouche,
ou bien plus tard,
quand tu étais nu, entièrement,
et ma tête sur ton ventre,
ou alors, entre tout ça,
quand mon mon corps était objet de tes mains qui le sculptaient...
A ce moment, j'ai su
que ton corps entrait dans ma peau...
pour ne pas en sortir de si tôt.


samedi 28 mai 2011

Pas de deux

Elevée dans l'évidence qu'une femme égale un homme, j'ai peu souvent rencontré des « machos », ou je ne les repère pas : le terme même ne fait pas partie de mon vocabulaire habituel.
Il me semble que la sensibilité est personnelle à chacun, mais également partagée entre les sexes, de même que les rapports de force, le goût d'exercer du pouvoir ou la propension à se soumettre. Bien sûr, je repère parfois des tendances, des inclinaisons... Mais dans la vie courante, je préfère penser que la communication entre les êtres, de même sexe ou de sexe différent, est naturelle et égalitaire.
Si je veux savoir ce que tu veux ou ce que tu penses de quelque chose, je te pose la question et tu me le dis. Si tu veux savoir ce qui me convient, tu me demandes et je te réponds. Chacun est libre, maître de soi et décide ce qui lui va. Si on essaie de m'imposer une action ou une opinion contre mon gré, je réponds, gentiment mais fermement, ou je tourne les talons, ce qui revient à peu près au même : ça ne prend pas comme ça. 
Et pourtant... je suis parfois troublée du contraire : que l'on décide pour moi, que tu m'embarques et que je te suive sans broncher ni réfléchir, c'est un plaisir grisant, surprenant !

En danse, folk ou de salon, il y a des rites, des codes : former un couple le temps d'une danse fait l'objet d'une invitation, orale ou implicite, mais qui laisse la possibilité d'une réponse, d'un accord ou d'un refus. En groupe amical, la demande est brève, c'est un regard interrogateur ou quelques mots : « On la fait ? »
Cela peut venir de lui ou d'elle, sans trop de formalisme, car si on est là c'est qu'on aime tous danser : le refus est peu probable. Mais il y a cet instant qui laisse le choix : de faire une pause, de danser avec quelqu'un d'autre, etc.
Enfin... pas toujours.
Cette danse-là, tu sais que j'aime la danser avec toi, il me semble que nous nous y accordons bien, et nous y prenons plaisir. Tu le sais, je le sais, l'invitation sera brève sans doute, sans hésitation.
Mais toi, non : aux premières notes, tu ne m'y invites nullement. Ton regard n'a rien d'interrogateur. Il est direct, affirmatif, sûr. Tu m'attrapes par le bras, tu m'empoignes, et d'un pas je suis dans tes bras. Tu me souris, immobile, en attendant de démarrer la danse avec la phrase musicale.
Je suis là, sans avoir rien décidé... Bien sûr que je le veux ! Mais je n'ai pas eu le temps de me demander ! Et c'est troublant, un peu grisant, de tourner dans tes bras avant même d'y avoir pensé. Tu es le meilleur partenaire pour cette danse, tu guides bien, je me sens légère à te suivre et nos pas sont fluides, c'est très agréable. Tu le sais. Je crois que tu en es heureux, et un peu fier. Et moi aussi je suis fière d'être ta partenaire le temps de cette danse.
La magie s'arrête avec la musique : nous sortons de la bulle de danse, et sommes amis parmi d'autres.
Mais tout de même... cette façon que tu as de m'embarquer comme ça !
Pourquoi j'aime ça, avec un petit frisson au passage ?

mercredi 25 mai 2011

Compliment


"Tu emballes comme une pro !"


Vraiment ?

Il me regarde, d'un air admiratif.

Et moi, touchée et amusée de ce compliment spontané et inattendu, je souris...
Et je continue, sous les yeux de mon fils, le paquet-cadeau pour l'anniversaire de son copain.

dimanche 22 mai 2011

Ailleurs


Ce n'est pas que je boude...

Mais quelquefois on est... ailleurs...


Juste à se rappeler... combien une nuit peut être... parfaite !

vendredi 29 avril 2011

Veilleuse

Je te veux... heureux de tout.
Même loin. Même sans moi.


Que tu aimes la vie, qu'elle t'enivre et te grise !
Elle t'a fait si bien, tu peux lui être dévoué, dévolu, dédié, passionnément.

Je traverse tes sombres heures et je ne te lâche pas,
dans l'ombre je tiens ta main, je marche sur tes pas.

Mais je ne t'aime rien tant que fébrile, en désir, en envie, plein d'idées, en projet.
Curieux, gourmand de tout. Demandé, admiré, apprécié. Heureux de tout.
Généreux, serviable habile, donnant ton énergie sans compter.

Je te vois occupé, puis fatigué, mais content.
Je partage tes succès, suis fière de tes victoires.

Mon désir te suit, te précède, va à ta rencontre,
guerrier fourbu que sa dame empressée veille et attend.

mercredi 27 avril 2011

Quand...

Quand...
je te dis mes envies
mon désir de toi
te les dis sans les dire, aussi
te les montre et te charme
à petits pas
ou te fais le grand jeu
me donne toute,
joyeuse
joueuse
enthousiaste
légère
Quand...
tu ne suis pas
n'y réponds pas
restes aveugle et sourd
silencieux et lourd
imperméable
fermé
Qu'en faire alors ?
Quand mes désirs me semblent de trop, incongrus, trop crus ?
Qu'enfermer tout cela, et les garder pour une autre fois...
Si le rêve de petite mort n'a pas tué toutes ces envies de vie...

Mais quand...
tu me réponds
tu me relances
que le jeu commence
ou que tu l'inities
C'est la vie fluide
qui coule entre nos désirs
Qu'elle est légère
qu'elle est profonde
Qu'on la dévore
Qu'elle nous grise
Quand le désir
le plaisir nous porte
Qu'on est forts alors
et vivants et invincibles !
 

jeudi 14 avril 2011

Songe mauve

 
Au bout de la rivière s'étire un fleuve
A son embouchure une ville mauve
A l'entrée de la ville un quartier fauve
Une rue qui bruisse, un escalier blanc.
Et la porte qui s'ouvre.
En grand.
 
C'est là que tu m'attends. Que je me rends. 
Où nos raisons vacillent et nous désarment 
Là où le temps nous échappe et nous laisse 
Une bougie consumée jusqu'à la trame
Et un rai de lumière
A l'âme.

Longtemps après que la ville s'allume
A l'heure des derniers bruits des murmures
Nous sombrons dans la nuit des corps à corps
Aimantés, en apesanteur encore
Avec en bouche un goût de miel
Et d'ambre.

Au bout de nos batailles animales
De nos peau à peau ivres de caresses
Le matin vient diluer nos paresses
La brume au-dessus de l'eau, fleuve métal
Evapore nos folies
Dans l'azur.
 
 
(Tableau : Béatrice Zumwald)
 

dimanche 3 avril 2011

Il faut qu'on s'touche



*

...  qu'on se touche l'un l'autre, bien sûr, pas seulement soi-même :
parce que toucher, être touché, c'est vital.
Et embrasser.
Et caresser.
Et baiser...


*(Pascal Rinaldi et la Compagnie Interface)

vendredi 1 avril 2011

A l'origine

 
A l'origine, c'est une saison d'étoiles filantes, quelques herbes folles, un frisson de peut-être...
C'est un rayon qui s'infiltre, une chaleur qui s'invite, qui nous gagne et persiste.
C'est un jour de rendez-vous, qu'on fait semblant de ne pas savoir...
C'est arriver l'air de rien, au fil de ce que l'on est, et croiser ton regard.
C'est se parler se chuchoter, des bribes de tout et rien, soif de tout, de tout savoir, des trucs qui ne parlent qu'à nous.
C'est se chercher des yeux, des yeux qui se voudraient des mains, se toucher sans y toucher...
C'est des rires à n'en plus finir, se tenir par la main, on a quinze ans !

C'est le moment où le flou vient, où l'ange passe, silence complice...

Ce sont nos mains qui s'aventurent, et nos raisons qui basculent...

dimanche 13 mars 2011

Nuit d'étoiles



La nuit est avancée. La nuit nous appelle, nous attend, son trou noir de fatigue nous aspire et nous happe...
Nous résistons, je ne sais pas pourquoi, toi tes images, moi mes mots...
Elle envoie ses signaux : brume aux yeux, petites perles aux paupières, voile de plomb sur les épaules...

Tu as baissé la garde, tu t'en remets à la nuit, tu as plongé, tu t'es endormi.
Je me glisse près de toi, me love dans ta chaleur, sans trop bouger, tout près, tout près, sans te réveiller. Respiration calme, peaux douces, mon corps s'abandonne au sommeil qui le gagne.
Entre deux eaux, je rêve de tes mains, de peau à peau, de ton corps qui me touche...

En dormant tu bouges, tu te tournes vers moi, ta main se pose sur moi, la hanche, les fesses, le creux des reins, ton bras m'embrasse et m'enserre.
Comme une danse en semi-transe, nos corps se collent, nos bouches se touchent, se fondent en un long baiser, effusion, fusion.
De nos ventres chauds monte une onde, qui nous inonde.
Désir de se prendre, de s'éprendre...
Ton sexe tendu vers ma béance attendue. Chaleur moite. Douceur fluide. Tes mains, mes mains partout. Nos bouches encore, nos bouches douces, assoiffées, sans mots se disent, se dévorent. Tu m'attires, je te happe, je te prends, tu me prends, je me rends.


Sous les draps, les toiles du lit, filent les étoiles de la nuit...



(Image :  Phil Godin, Voile au baiser)


vendredi 4 mars 2011

Rouge et noir



Ciel bleu, vent frais, lumière et soleil.

J'ai nettoyé ma cheminée, j'aime bien. Pas de jeu de mots (je vous vois venir): la vraie ! La vitre du foyer fermée, pleine de suie.
Tout ce noir qui se colle partout... qui se dépose, s'infiltre, s'installe, prend toute la place, ne cède pas.
Il faut le dissoudre, frotter, le défaire, passage après passage, éponge douce ou qui insiste.
Et puis, voilà : les mains noires encore, mais la vitre est claire, transparente, place à la lumière de l'âtre !
Laisser couler dans le lavabo les dernières traces sur l'éponge et les mains...

Le soir, allumer tranquillement un bon feu.
Se laisser surprendre par sa beauté, ses couleurs, sa chaleur... Sa ferveur.
Se dire que tout est bien. La vie belle. Tout à sa place.
Je t'aime.

dimanche 27 février 2011

Tout ça me tourmente

Les douleurs qu'on inflige, même sans le savoir, sans le vouloir...
En est-on coupable ?
Jusqu'où est-on responsable de l'amour que l'on suscite,
du plaisir et de la peine qui en découlent ?


"On ne fait pas d'omelette sans casser d'oeufs"...
Mais moi je ne veux pas d'omelette, je ne veux rien casser,
je veux juste que les oiseaux naissent, vivent, volent dans l'azur...


Combien de caresses, combien de baisers dans la nuit étoilée,
quels mots pour t'apaiser ?
Que je te touche, que je t'effleure,
pour que la nuit efface tes peurs...


Alors peut-être, l'amour infini,
de mon âme,
atteindra ton âme...





mardi 8 février 2011

Air (page 7)



Que notre amour respire.
Donner du souffle à notre désir.

Ne pas vivre collés, piégés.
Pouvoir grandir, aller, venir.

Savoir qu'on va se retrouver.

La confiance de pouvoir devenir
ce que l'on est.


Page 7 : être libre.


(Tableau : Georges Guinot)

dimanche 6 février 2011

Lien (page 6)


L'attention aux petits riens.

La vie, le quotidien.


Vivre ce que tu vis,

me réjouir de tes joies et succès

prendre avec moi tes tourments.


Savoir que tu es là,

avec moi, jamais très loin.


Ce fil invisible qui nous relie.


Page 6 : s'attacher


(Sculpture : Jean-Pierre Augier )

jeudi 3 février 2011

Deux (page 5)


Séduire, jouer, se plaire.

Se chercher. Se trouver.


Au-delà de la rencontre, se rencontrer.

De corps à corps, d'âme à âme.


Mener la vie dure aux questions, aux doutes.

Croire.

Aimer est un acte mystique.


Page 5 : se donner.



lundi 31 janvier 2011

Corps (page 4)



Gourmande de toi, homme...

La chaleur de ta peau,

Le contact de ton corps.


Etre femme,

Avoir un corps,

Être un corps,

Joyeux, soyeux, sensuel.


N'être plus qu'un ressenti.

Ne plus rien penser...

Laisser le corps prendre les commandes.


Animal,

On est bien !


Page 4 : se lâcher


dimanche 30 janvier 2011

Mots (page 3)



Raconte-toi !

Dis-moi...


Tes mots déroulent ton histoire

Tes moments que je n'ai pas vécus

Ceux où je ne suis pas

Ce qui te passe par la tête, par le coeur

J'en prends soin

Un peu de toi en moi


Ecoute !


Si je te remets tout ça

As-tu un coffre pour le garder ?


Page 3 : se livrer.



jeudi 27 janvier 2011

Basic (page 2)


Que tes mots et silences me résonnent en murmures et musique...
Que tes mains comblent mes creux et formes rondes, mes pleins et déliés...
Que tes gestes, fluides, dansent mon corps comme un chant, comme un hymne...


Que je te dise, d'un rien, tout.
Que je te trouve, sans te chercher.
Que l'on se puzzle, que l'on se crée.


Page 2 : s'émerveiller.

mercredi 26 janvier 2011

Début (page 1)


Je glisse ma main dans tes cheveux...
Douceur soyeuse. J'aime ça.

Si on recommençait tout ?
Avec ce que l'on sait, si on l'ignorait ?
Si on laissait tout de côté, pour repartir à zéro ?

Tes mains posées sur mon corps. Mes mains dans tes cheveux.
Et tes yeux dans mes yeux.

Juste un moment précieux.
Un moment riche, de ne penser à rien.
Seulement être là, et tout est bien.

Si on commençait par le début ?
Page 1 : se découvrir.


(Crédit peinture : Magritte).

mardi 25 janvier 2011

Pas le moment

Bon. Ce n'est pas le moment. Vraiment pas le moment, non.

Ce n'est pas le jour, n'y pense pas !

Tout ça c'est la faute aux Anglais ! Maudits Anglais.

Enfin, voilà. N'y pense même plus !

Oui, mais...

Oui mais moi, je ne sais pas vous, mais moi, il suffit qu'une chose soit impensable, qu'une idée soit impossible... pour qu'elle se veuille pensable, et possible. Pour qu'elle n'ait de cesse de faire son chemin ; de s'infiltrer, comme ça, dans mes cellules...

D'abord, par la tête. (Alouette.)

Et puis, rapidement, (les circuits vont vite), jusqu'aux mains.

Et toute la peau.

Il faut dire que ta peau est si près...

Toute ma peau se connecte, vibre d'un possible contact, aimantée de sentir ta chaleur, ton odeur, ta douceur, là... Juste ta peau, comme ça, un corps à corps, chaleur et douceur... Juste ta tendresse, ton dos, tes fesses. La douceur, la rondeur. Le plat de mes mains sur ton dos, le creux de mes paumes qui glisse, plus bas, vers tes fesses, vers tes cuisses...

Chaleur. Tu bouges un peu, tu soupires. D'aise. Grognement d'animal tendre, ronronnant. La vie dans ma main, le désir au bout de mes doigts. La caresse de ta peau. Je la veux dans ma main. Je la veux de toute ma peau. Je me frotte à ton corps, tu bouges et tu te tournes. Baisers. Tu as trouvé ma bouche, tu viens y gémir dedans, me raconter ton réveil, ta tendresse, ton désir de désir. Tu trouves à me caresser, je sens tes mains partout, j'acquiesce, j'ondule...

Pause tendre. Ce n'est pas le moment, alors tes mains restent sages, présentes mais tranquilles, caresse retenue. Tu me connais, sinon... Tu sais comme je décolle...

Je sais. Je sais bien, oui.

Mais j'y pense quand même. A toi, au plaisir de te faire vibrer, à ton milieu quand il s'érige, à ton désir qui se dresse sous mes doigts...

Alors mes mains se glissent, se faufilent, et te trouvent, trouvent ton sexe : éveillé, en attente, hésitant entre pause et désir...

Mes mains le trouvent, mes mains l'entourent, mes doigts le couvrent. Ma caresse l'effleure et le prend, au dessous, tige et gland. Toute ma tendresse dans cette caresse. L'entourer, d'une pleine main douce, de la base au frein. Le sentir vibrer, gonfler sous mes doigts. Ta tige qui se tend, qui vibre, c'est irrésistible ! Ma bouche gourmande, je viens, ma langue sur ton gland...

De mes mains, de ma bouche, te faire l'amour...

Et tant pis si ce n'est pas le jour !

Bannière enfin

Miracle !
Elle n'est plus pixellisée, elle est nette !!!

Yesss, merci Blogger, je n'ai rien changé, mais je suppose que le problème a été réglé plus haut...

Ah, mais ! Je me disais bien que j'avais la bonne résolution !!!

:)))

lundi 24 janvier 2011

Bannière 5

Bon, j'ai tout recommencé en partant d'images avec une meilleure résolution... Et je n'ai pas réglé le problème d'affichage pixellisé, finalement. Tant pis !

Mais pour le reste, j'aime bien comme ça, alors je laisse !

samedi 22 janvier 2011

Bannière 4


J'ai essayé celle-ci : je la trouve bien comme ça, plus homogène, non ?

Mais pourquoi ce soir l'image apparaît-elle ici aussi pixellisée ? Je n'ai rien changé à son format, je n'y comprends rien. Sur mon ordi elle est bien, sur le blog toute moche. J'espère que ce n'est qu'un problème d'affichage, provisoire ? Etrange...

jeudi 20 janvier 2011

Bannière 3


Je crois que je vais la garder comme ça : simple et bien moi.

Si vous n'y voyez pas d'inconvénient ? :)

Sortie

(Toutes ces bannières alignées, ça jure un peu je trouve, on finit par ne plus arriver à les distinguer ! Alors je fais une parenthèse.)

Parenthèse : le bonheur s'était mis entre parenthèses...

Quand le désir de l'autre s'enfuit, on a beau en savoir les raisons... on doute de tout.
Je ne sais pas comment font ceux qui s'y font, qui s'habituent, qui s'accoutument. Je dois être trop révoltée, trop gourmande, trop jeune ou aimant trop le plaisir, enfin loin d'être sage, en tout cas... je ne m'y faisais pas.

Il y a eu des lueurs, il y a eu des prémisses... Il y a eu des lumières et des éclaboussures. Et la vie revient, cascade joyeuse, rires complices, plaisir qui fuse !

Sait-on ce qui nous remet en selle, ce qui nous tient en vie ?

Je ne sais pas ! Mais je sais qu'on le goûte, avidement... et qu'on en prend soin, comme un arbre d'essence précieuse.

Bannière 2

Deuxième essai : c'est mieux, non ?

Vos avis ?

mardi 18 janvier 2011

Bannière

Premier essai, premier jet : moins évident à faire qu'il y paraît !
Quelque chose me gêne à droite, c'est moins "fondu", moins "lié" que sur la gauche...
A votre avis ?
Mais il est tard... Je verrai ça un autre jour !

dimanche 16 janvier 2011

Suggestions

Nouvelle année, nouvelles idées.
Enfin, pas toujours, et je n'ai pas parlé de résolution, hein, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, cette histoire de résolution, avec ses relents de culpabilisation, me fait toujours lever les yeux au ciel (et comme je n'y vois rien, j'en déduis que le ciel est vide, et la culpabilisation un abus quelque part... mais je m'égare, là !), donc pas de nouvelle résolution... mais une nouvelle année, même avant le printemps, ça fait pousser des idées neuves : des projets, des envies, des trucs qu'on n'a jamais faits, des choses à quoi on ne pensait pas !
Pas vous ?

Tiens, par exemple, un truc que je n'avais jamais fait, vous allez sourire... c'est consulter les statistiques de ce blog. Ben oui, comment ça ? Je n'y avais jamais pensé, j'avoue ! Ce sont des petits recoins en coulisse où je n'étais pas allée.

Donc, en farfouillant dans les dédales de l'arrière-théâtre (pour voir comment refaire cette bannière que je trouve un peu désuette...) je suis tombée dessus !

Les chiffres m'intéressent assez peu (je ne vous ai jamais dit que les maths et moi ça fait deux ?)... Les sites d'origine me font sourire : merci aux sites amis qui par les liens m'envoient des lecteurs (mais non, mais non je ne donnerai pas de noms !)... Et puis, les recherches via l'ami Google : les mots-clés qui guident les recherches jusqu'ici : waoh, passionnant !
Les chiffres, moyennement, mais les mots, c'est mon dada !
Alors les mot-clés... rien que de les lire, c'est déjà toute une histoire : non, pas vraiment, mais c'est amusant, attendu et inattendu.

Les plus courants sont évidemment : "Grains d'ambre", avec sa variante "grain d'ambre", au singulier, et plus étonnant "Graines d'ambrette" !

Mignon : "rêver d'ambre". "Les robes d'ambre" me plaît bien.

"Ambre effet sur le corps" est un peu médical, mais je pense que mon blog ne fait pas de mal au corps ?

Dans la suite des conseils de santé, on trouve "boire chaud matin" : venir ici au petit déjeuner ne donne pas de brûlure !

Préoccupation artistique : "sculpture Rodin", "femme fessue".

Technique : "appareil photo érotique infrarouge".

Studieux : "lettrine i".

Explicite : "sans dessous", "ambre photo sexy".

Fervent : "adorateur du sexe féminin".

Scoop : "Ambre fait des photos de charme".

Sensuel : "envie de ton odeur sur moi".

Tendre : "des bisous remplis d'intensité".

Mystérieux : "ceux qui rampent ne trébuchent" :
(que celui qui a la clef de l'énigme m'éclaire, svp !)

Et le plus surprenant : "Ambre dans les feux de l'amour sexy" !

Amusant, non ?

A tous, bonne visite ici, bonne lecture, et merci ! :)

Mais on cause, on cause... Et la bannière, me direz-vous ?
Bon ! Ce sera donc ma résolution de début d'année, tout de même : je vais la refaire ! ;)