mardi 25 août 2009

Autre temps

Vous êtes arrivé tout habillé, votre désir haut et fort, dressé comme un étendard.

Ma couche était chaude et douce, de mon corps nu ensommeillé.

Vous en êtes resté interdit, hésitant un instant.

Mes mains se sont faites caresses, se faufilant partout sur votre corps, ma bouche l'apprivoisant en son milieu...

Vous êtes devenu tendresse bourrue, avide, empressé de me palper, de me goûter, de me prendre.

J'ai tendu ouvert offert, à vos lèvres, mes lèvres, la bouche charnue de mon sexe...

Vous l'avez humée sucée, vous vous en êtes délecté.

Votre délice m'était délice, et l'envie de vous un doux supplice...

Douceur et ferveur, vous m'avez prise, alors, longuement, comme une transe, une danse sacrée.

dimanche 23 août 2009

Sans dessous dessous

Me suis changée pour une petite robe d'été. La nouvelle, celle que j'aime bien : légère, près du corps,un peu longue mais un peu décolletée, à bretelles... Elle est agréable à porter, je m'y sens bien.

Rien mis du tout, en dessous, ni coton ni dentelle, ni culotte ni soutif ni rien : pour voir ce que ça fait... Expérience !

Sensation de liberté et de sensualité... Frisson d'un secret, coquin sous des dehors sages... Sensation de sentir mon corps plus que d'habitude.

Je vaque à mes occupations... Mes proches ne se doutent de rien on dirait ! Alors que d'y penser me fait rosir...

Je m'accroupis pour faire quelque chose au ras du sol : mes talons touchent ma robe qui frôle mon entrejambe... sensation de caresse de soie. (Caresse de soi).

Quand je marche, à chaque pas, la robe caresse mes hanches, mes fesses : c'est fou ce que la culotte empêche, habituellement...

Je m'assieds, croise les jambes : cette absence de tissu, là, me fait doux et chaud... avec un sentiment d'interdit, d'indécence... alors qu'on ne voit rien !

Nous devons aller en ville : ohlala, je ne sais pas si je vais tenir... ou me rhabiller. Mais je SUIS habillée ! Allez, tiens le coup ! Je tiens le coup. Je reste comme ça, nue sous la robe...

D'ailleurs, l'absence de bretelle importune aux épaules est bien plus seyante, sans soutien-gorge ! Mais le bas... Je me rassure en me disant qu'on ne voit pas si j'ai une culotte ou non. Je file vérifier, me voir dans la glace deux ou trois fois : mais non, ça va, ça ne se voit pas, tu peux sortir comme ça ! Mais qui sait si selon la lumière, le contre-jour...?

Mais quelle idée, quelle idée... Quelle expérience un peu folle ! Et pourtant ce n'est rien, presque rien... Mais pour moi c'est beaucoup !

Et puis quand je marche, je sens mes jambes caresser mon sexe, les lèvres se frotter doucement...

La culotte empêche donc tellement de choses ? J'ai du mal à y croire, mais c'est pourtant réel : cette absence de sous-vêtements est d'une sensualité incroyable... même sans penser à un regard ou une main qui s'en apercevrait !

Mais, ouhlala, un regard ou une main qui s'en apercevrait... voilà encore une idée qui me fait frémir ! Que penserait-on de cette expérience ? Que penserait-on de moi ?

Aller en ville comme ça... Non mais ce n'est pas possible, pas pensable ! Est-ce que je vais tenir le coup ? Et pourtant je le fais.

Et la morale ? Et l'hygiène ?

Des dizaines d'années d'habitude, d'éducation, d'un geste quotidien banal et non réfléchi, intégré, se trouvent bousculés par cette simple expérience : être une journée nue sous ma robe...

Me voici dans la rue, il y a des gens...

Un sentiment d'impudeur, d'interdit me poursuit, mais peu à peu s'efface : car un nouveau plaisir apparaît, avec cette caresse de tissu de la robe à chaque mouvement. Et cette sensation de liberté, l'air entre les jambes...

Et cette moiteur. Car je découvre combien la culotte absorbe, mine de rien, chaque jour : là, j'ai l'impression d'être humide, tout le temps ! L'impression que ça ne s'arrêtera pas...

Comme si cette « nudité de dessous » attisait un désir vague, même sans y penser. (Enfin... presque : j'y pense tout le temps !)

En ville, les escaliers me font tout drôle : j'évite les bords, s'il y a du monde en dessous... Et si on me « voyait » ?

Quant au shopping, je m'en tiens à une veste, que je peux essayer par dessus la robe. Aller dans une cabine d'essayage, enlever la robe et être complètement nue, oups, pas moyen ! Ces cabines d'essayage sont souvent si mal fermées...

Chacune de ces peurs d'être « découverte » (au double sens du mot bien sûr) me fait rougir de mon audace et me donne des frissons...

N'est-ce que de la peur, ou un certain plaisir qui s'y mêle ?

Je finirai la journée avec cette question et ces sensations étonnantes, comme une « découverte » d'une part intime de moi...


samedi 22 août 2009

Vacances

Ah, les vacances ! Oui c'était beau, et bon, sensuel à souhait, et je vous raconterai, bientôt, (ou pas) oui bon, je mettrai quelques mots sur le sujet peu ou prou...
En attendant, voici quelques images choisies :


C'est pas beau la vie ?
Comment ça je suis obsédée ?
Oh, comme vous y allez !
Alors, une image de moi, tiens, pour changer :

Et puis celles-ci, ce n'est pas de moi mais je les trouve si jolies : (photos prises d'une expo, je vous donne le nom de l'artiste par mail si cela vous intéresse...)


dimanche 2 août 2009

La peau des nuits

« J'ai soulevé
La peau des nuits
Tes yeux, je crois, me l'ont permis
J'ai soulevé
La peau des nuits
J'y ai trouvé
ce qu'on m'a pris :
le soleil »

Texte et musique : Arman Méliès (Néons blancs et Asphaltine)

La « peau des nuits », je me demande ce qu'elle est :
- le crépuscule, qui semble tomber comme un voile, pour engloutir la lumière et nous plonger dans l'obscurité ?
- les paupières qui se ferment, et qui coupent le regard comme un rideau ?
- ou bien, la « peau des nuits », puisque « tes yeux me l'ont permis », serait-ce le drap du lit, ou le vêtement, enfin ce qui couvre un corps, et le soulever serait le dévêtir ?
- ou bien serait-ce vraiment de la peau, lèvres ou prépuce, celle qui couvre le sexe en sa partie la plus sensible ? Et y toucher serait... retrouver le soleil !

J'aime cette petite chanson étrange aux interprétations multiples, avec son crescendo final...

A écouter ici, un extrait.