dimanche 12 septembre 2010

Regard

Montagne et mer. Balade et baignade.
Le regard s'élève, puis s'étend.
Là l'horizon est de terre, et végétal, ondulé, sombre, vert et bleu, proche et loin, avec des hauts et des bas, plusieurs plans, des ombres.
Ici l'horizon est d'eau, infiniment rectiligne, uni, bleu clair ou presque blanc, éclaboussé de lumière, avec des reflets, quelques vagues.
Bonheur des yeux de passer de l'un à l'autre.

Mais de la balade à la baignade, changer de décor, c'est aussi, concrètement, changer de tenue : enlever chaussures et vêtements de randonnée, pantalon léger bien pratique pour crapahuter dans le maquis, et enfiler maillot de bain et petite robe de plage, montrer la peau que l'on cachait...
Si l'on est pudique, l'opération est délicate : pas de cabine de bain sur ces petites plages peu aménagées !
Mais après tout, que risque-t-on ? Ayant répondu « rien » à cette question sans importance, je décide de laisser la pudeur excessive de côté pour les vacances. Donc, effeuillage tranquille, à l'aise, sans exhibition parce que tout de même, hein, mais sans gêne, parce que, en fait, je ne vais pas m'embêter pour si peu.
Alors une vague haie, même mince ou clairsemée, une portière de voiture, illusoire protection, avec sa vitre, tout cela suffit à me faire un paravent, et voilà.

Ce jour-là, je me déshabille entre la portière ouverte et une haie de feuillage peu fourni, qui bouge au vent léger... Pantalon et tee-shirt enlevés, je change de culotte pour enfiler le maillot, puis j'ajuste le petit haut, et une robe courte, à fines bretelles, pour aller sur la plage. Je suis seule : les miens sont un peu plus loin déjà, pour les hommes l'opération est brève ou inexistante, maillot et short conviennent à tout...
Je ferme la voiture, j'emporte sac et drap de bain, en direction de la mer. Je sens le soleil sur mes épaules, j'adore ! Je souris...
Derrière la petite haie, je croise un homme, vaguement affairé auprès d'un véhicule, mais qui me regarde avec un sourire... un peu insistant. Je lui souris rapidement, et je passe, l'air de rien...
Mais j'ai chaud tout à coup, je me sens rougir : m'aurait-il vue ?
Je ne le saurai jamais, et c'est très bien ! Mais l'idée m'a fait sourire, rougir un moment...

Fin d'après-midi sur la plage. Je suis sortie de l'eau et je paresse, me sèche au soleil. Il y a quelques baigneurs encore, et quelques personnes qui repartent. Pas loin de moi, une femme se déshabille. Je la regarde. Elle a enlevé le haut de son maillot. Elle a de jolis seins. Je lui souris. Elle me voit, me sourit. Il me semble qu'elle prend bien le temps pour remettre et ajuster sa robe... comme pour se laisser admirer.

Deux instants de complicité fugitive... Ou les ai-je rêvés ?
En plein jour, peut-être...
Mais la nuit suivante, j'ai rêvé de cette femme, et de ses seins !

samedi 4 septembre 2010

Connexion

J'ai eu un coup de coeur pour cette terre, quand je l'ai découverte, il y a quelques années : enfin, ce n'est pas moi qui l'ai découverte, bien d'autres l'ont fait avant moi ! Et beaucoup ont succombé à ses charmes, l'ont passionnément aimée, l'aiment et la défendent... Mais pour moi, la première fois était une découverte ; et assez vite, puis durablement, elle m'a conquise.

Depuis, quand j'y retourne, je me mets en connexion dès l'arrivée.

Il faut la gagner cette terre, enfin le peu de terre sur ce rocher en pleine mer, cette île entre le ciel et l'eau. Il faut des heures de patience, préliminaires aux retrouvailles, avant d'y mouiller... Il faut l'aborder avec tous les sens : le regard pour ses couleurs, ombres et soleil ; l'écoute pour ses résonances, des chants des hommes au silence de la montagne ; l'odorat pour ses parfums de figue, d'eucalyptus ou d'anis, essences mêlées et enivrantes du maquis ; le toucher pour ses roches et plages brûlantes, ses sources fraîches, sa sensualité à fleur de pierre ; et le goût, pour les plaisirs de ses fruits et gourmandises...

Je n'y ai pas manqué : et l'Île de Beauté m'a encore une fois touchée, émue, caressée, emportée...



(A suivre)


vendredi 3 septembre 2010

Déconnectée

Non je ne suis pas (atteinte de) dingue, ni encore en vacances sur un nuage, loin de toute réalité... mais bêtement, (belle ? et) bien en panne de connexion chez moi !
Et j'en suis bien marrie ! Bien contrariée, vous pensez bien.
Seule solution : m'attaquer sérieusement à la hotline de mon FAI, dare-dare et illico, en espérant qu'ils feront quelque chose (d'efficace) pour moi...
Et, en attendant, profiter des beaux moments de ciel bleu pour prendre l'air avant de vous revenir.
Allez hop, je sors du boulot là, pour un monde (imparfait) sans internet !
A bientôt donc, si tout va bien !

mercredi 1 septembre 2010

Rentrée

Bon, d'accord, j'ai eu du mal... mais je suis rentrée ! Et repartie, aussi, et revenue. Enfin la rentrée finit toujours par nous rattraper !

Chaud, chaud, chaud, oui j'ai eu chaud, et ce fut chaud, au coeur et au corps, des vacances qui font du bien partout...

On se raconte un peu tout ça... bientôt !