lundi 21 septembre 2009

Sexe de femme (suite)

Le plus extraordinaire, c'est que cette exploration, bonheur infini, de mon sexe de femme par ta bouche... n'est que le début du commencement des plaisirs !
Et que ce sexe qu'on a comblé de caresses, gonflé de bien-être, gorgé de désir, recèle encore autant de mystères et de plaisirs à découvrir, à goûter, à approfondir.
D'abord il est superbe, fleur offerte, à l'extérieur. Mais ce n'est rien à côté de ce qu'on ne voit pas : son intérieur ! Ici, c'est sans images, ou si peu, juste le bord, l'orée... C'est le monde des sensations autres, la vue se voile, se trouble, inutile : place au parfum, au toucher, pour toi homme, et pour moi femme, à la sensation pure, subtile et soudain violente, du plaisir brut qui diffuse, irradie et emporte tout le corps !
Pénétration. Ton sexe, avide de me trouver, a rencontré mon intérieur chaud, mouillé pour le recevoir, et il y vient, encore et encore... Et ton va-et-vient de plaisir te prolonge en moi... Mon sexe t'attendait et t'accueille, avide que tu m'emplisses, que mon corps en creux se comble de toi...

Je t'inonde et tu me prends,
je te prends et tu m'inondes...

De mille façons, plaisir des variantes, des jeux des corps, des baisers et caresses qui s'y mêlent... Mais de ce plaisir, furtif ou prolongé, doux et tendre ou violent, de ces vagues intenses et renouvelées, de cette sensation, femme, jamais on ne se lasse, toujours on est avide, étonnée, stupéfaite : comblée !

dimanche 20 septembre 2009

Sexe de femme

Tu as pour mon sexe une adoration obstinée, une adorable obstination, délicieuse.

Tu t'en régales, et tu m'en régales.

Tu guettes son dévoilement, son apparence changeante, selon la lingerie qui le couvre ou le découvre, le laisse deviner et dénuder... Tu l'observes selon la lumière, la position de mon corps, de mes jambes, il se montre plus ou moins, plus ou moins plissé, plus ou moins ouvert, plus ou moins offert...

Tu le vois rosir ou gonfler, s'humidifier de rosée tiède, selon le désir qui me vient. Tu t'approches et tu y respires, déposes un baiser sur le petit mont, juste au-dessus. Tu l'effleures et le caresses tout entier, tu le couvres de ta paume, tu veux le sentir palpiter dans ta main. Tu palpes ses bords charnus, qui enflent de plaisir. Tu y glisses un doigt, puis plusieurs, et puis tu prends ton temps : tu l'effeuilles à feuille, tu écartes ses ailes, les étires et les caresses. Tu lisses ses plis, longes des chemins creux, humides et doux... Ils te conduisent à la source, au milieu chaud des chairs roses, tendres, mouillées... Tes caresses me font fondre. Tu veux goûter le plaisir qui me gagne. Tu viens m'explorer de ta langue, sucer mes plis, titiller mon bouton sensible et ses branches charnues irriguées de plaisir...

Ta bouche suce et mordille, et je suis en toi...

Ta langue avance et pénètre, et tu es en moi...

Nos lèvres se mélangent, et nos plaisirs se mêlent.


J'ai envie de ton sexe, en ma bouche et en moi.

Toi aussi, mais tu es bien, là, tu fais durer ce moment, entre désir et plaisir, quand la conscience perd pied, et que la nuit commence...


dimanche 13 septembre 2009

Désir


Que je convoque l'image de ton corps, et elle est immédiate : ton corps, ton parfum, ta chaleur, ta présence. Et avec elle, celle de nos caresses, de nos ébats... Et l'état dans lequel tout cela me met. Ça n'a pas de cesse, je ne m'en lasse pas.

"Je déclare l'état de désir permanent !" (ou quelque chose comme ça, dit Moustaki).


(Image : J. Mercier, "le corps en désirance").

samedi 12 septembre 2009

Huit épanouies

Ce bouquet de roses est un mystère : après 10 jours, elles sont toujours aussi belles, ouvertes, offertes, épanouies... sauf une, qui est toute fanée !
Du poème, je n'ai pas trouvé laquelle...

Mais le 8 n'est-il pas symbole d'infini, quand il se couche ?

lundi 7 septembre 2009

Belle

« Tu es belle !»

Il n'y a que les sottes pour le croire vraiment, et en devenir insupportables.

Les femmes intelligentes garderont toujours leurs doutes, et leur lucidité : elles savent le caractère aléatoire, éphémère, subjectif et relatif d'une telle affirmation. Mais elles ne boudent pas pour autant le bonheur de ce compliment, surtout s'il est murmuré avec sincérité, en des moments rares, et alors, extraordinaires : quel starter, quel ascenseur pour le plaisir, quel formidable libérateur du corps !

Messieurs, ne le dilapidez pas... Mais ne l'oubliez pas : la force de ce mot magique, ça nous met debout ! (Et aussi couchée... ou tout ce qu'on veut, avec plaisir !)





mercredi 2 septembre 2009

Neuf roses


Mon amour m'a apporté, ce jour, neuf roses rouges

Une pour mes yeux, une pour ma bouche

Une pour chacun de mes seins

Une pour la caresse de mes mains

Une pour la courbe de mes reins

Une pour la douceur de mes fesses

Et une surtout pour l'entre-fesses

Ses promesses et ses richesses

La dernière pour le plaisir

Et tout ce qu'il peut nous dire

De l'un, de l'autre, de nous deux dans le désir...


Mon amour m'a apporté neuf roses rouges

C'est le plus beau, le plus tendre des billets roses.