samedi 28 novembre 2009

Bain d'Ambre


Elle :

- Quelle journée stressante, je suis crevée ! Je vais prendre un bain, ça va me faire du bien.

Au fait, tu sais, en sortant du boulot, je suis allée m'acheter deux-trois petites choses, des fringues, et puis de la lingerie même, oh des trucs tout mignons, tu vas voir.

Tu veux que je te montre ? Je te fais un défilé, après le bain ?


Lui :

- Mmm, oui, si tu veux !

...

Lui :

- Ah, oui, en effet !

Elle :

- Mais attends ! Je n'ai même pas commencé !

Lui :

- Justement...





*Photo du net.

** Photo perso.
(Merci à L'Eronaute pour son travail sur l'image, qu'il a nimbée de douceur.)


dimanche 15 novembre 2009

Corps d'homme (suite et fin)

Te voici nu.
Mes yeux dans tes yeux, un instant. Tu sais que mon regard va baisser, que je veux te voir ! Mais en fixant ton visage, là, je vois ton corps aussi, dans la zone floue du regard, à la périphérie du point central, là où l'on voit sans regarder... Cela ne dure pas, je n'y tiens plus, je baisse les yeux : rencontre de ton désir, de ton sexe dressé, de ton gland qui pointe vers moi... Je le caresse des yeux, gourmandise d'un plaisir qui me surprend toujours : l'énergie de ton désir est communicative, elle me galvanise, avive mon désir, me rend belle et forte et si bien, me fait vivre !
Je viens le caresser des mains, autour, puis en plein... Masser le creux de tes cuisses, sentir sous mes doigts ton ventre, très bas, au point d'attache de ton membre. Puis caresser de mes mains arrondies, les bourses pleines, chaudes, vivantes. Palper jusque dessous, un endroit très doux. Effleurer, puis prendre à pleine main ton sexe tendu, vibrant... Des pouces, très doucement, très sensuellement, caresser ton gland, titiller ton frein, lisser la hampe sur toute sa longueur. Y mettre la langue pour te mouiller, et à pleine main, te branler longuement... Tu baisses la garde, t'abandonnes à ce plaisir...
Tu m'en donnes très envie, je veux y participer, y entrer avec toi ; que tu entres en moi, en ma bouche qui s'approche et vient te prendre, te lécher, te sucer avec douceur et délice, encore et encore : gourmande de toi, je plonge dans ton regard, et puis le plaisir me gagne, je ferme les yeux...
J'ai très envie de toi, soudain : de toi en moi. Ce creux que je sens entre les jambes, se fait impérieux, coule de désir, m'inonde... Alors je me montre, je te montre, te tends les fesses : que tu me prennes, que tu viennes en moi, enfin !
Tu me caresses, saisis mes fesses à pleines mains, les palpes, et glisses une main entre mes jambes... Quelque chose fond en moi : vas-y, je te laisse le contrôle... Tu vas venir et me prendre, vite !
Mais non : tu te penches vers moi, et c'est la caresse de ta langue, puis ta bouche toute entière, qui vient prendre mon sexe, surpris de ce plaisir qui prolonge et amplifie encore le désir...

Alors, offerte à toi, au délice de ressentir sans plus penser, je m'y abandonne : la nuit ne fait que commencer...


lundi 9 novembre 2009

Des roses et des femmes

Chez elle, il n'y a que des roses, et des femmes.

C'est un immeuble cossu du XIXe, aux jolies boiseries, aux plafonds moulurés, au jardin planté de rosiers : les roses, c'est sa passion. Avec le corps des femmes.

On m'accueille avec un sourire. Je l'attends dans un salon ; on m'offre un thé à la rose. Aux murs tapissés de discrètes roses, il y a des tableaux anciens, des portraits de femmes, et sur le marbre de la cheminée, un buste de femme. J'aime les stores en tissu ivoire, avec leurs volutes et spirales. « Luxe, calme et... volupté » : ou presque.

Je la rejoins bientôt. Elle a une voix douce, un beau sourire.

J'ai mis une jolie lingerie, comme chaque fois, je me demande bien pourquoi : elle m'invite à me déshabiller sans même regarder ! J'enlève tout. Elle s'occupe bien de moi. Elle me questionne. Je suis nue et je lui parle de mon intimité. Elle écoute, elle est attentive, je peux tout lui dire, je sais qu'elle comprend. Ici on ne parle que de choses de femmes, entre femmes. Les hommes sont absents, et pourtant si présents, entre les mots...

Elle me touche les seins. Ses gestes sont plus précis que des caresses. Elle écarte mes jambes, y met un doigt, me pénètre, me fouille, y fait autre chose... ce n'est pas très agréable mais elle est fine et douce, je me détends et tout va bien.

J'aime quand elle me dit que tout va bien. J'aime bien y aller, mais modérément, j'aime encore plus lui dire au revoir, à la prochaine fois... mon médecin de femme, ma gynécologue.

Je croise une autre femme en sortant.

Il y a encore des roses dans le jardin.



mardi 3 novembre 2009

A man's mind

Parenthèse : le blog "A man's mind" a disparu.

Dommage, j'aimais bien le lire, "du cul et des pensées", il y avait beaucoup de choses dans ces textes et et mini textes.

J'en découvre d'autres, bien intéressants, et je suis fidèle à certains que je visite régulièrement (que je mette un mot ou non).

Mais si quelqu'un retrouve sa trace, "A man's mind", faites-moi signe, ou dites-lui que je le relirai avec plaisir !