jeudi 22 octobre 2009

Corps d'homme(suite): dessous d'homme

Le pantalon défait, que vais-je découvrir ?

Avant de regarder, je savoure l'instant, le petit frisson de la surprise... à moins que juste avant, j'aie glissé sous le pantalon, la main, les doigts, ou que je te connaisse si bien que j'en aie une idée : qu'as-tu donc dessous ? Quel dessous, dessous ?

Evidemment bien sûr, cela ne se fait plus, tu ne portes pas de slip kangourou ! Quel nom barbare et comique, pour un accessoire barbare et comique... J'ai néanmoins pour ce sous-vêtement une sorte de respect, peut-être même plus exactement un sentiment de quelque chose d'intouchable, presque tabou, et pour tout dire, non sexuel : car mon père, je crois, en a porté. Je ne sais pas comment je l'ai su, car je ne l'ai jamais vu dans cette tenue ! Mais enfin question d'être sexy, écartons tout de suite l'idée : bienheureusement tu ne l'as pas eue...

Aurais-tu un caleçon, comme il en a été largement la mode il y a peu ? Et quand je dis largement... tout le problème est là : cette largeur qui te semble confortable, sans doute, mais où je te cherche un peu, où ta virilité me semble presque en berne, avec ce risque qu'elle a de dépasser de n'importe où, alors qu'elle paraît noyée, cachée, emmitouflée. Et puis ce tissu de pyjama, de chemise de grand-père, de dandy-lendemain-de-fête, ou pire, imprimé de coeurs ou d'humour à trois sous ! Non, vraiment, va pour le cocooning un dimanche matin paresseux, pour le colocataire bon copain qu'on ne touchera pas, ou pour traîner un soir à l'ordi, mais pas pour m'allumer : je déclare le caleçon anti-incendie sous la couette !

Alors que son cousin le boxer... quelle révolution ! Souple là où l'autre est tissu sans grâce et sans forme, moulant surtout, soulignant, là où l'autre esquivait, effaçait, le boxer est notre ami, le complice des moments câlins. D'abord il te fait des fesses incroyables, rondes, pulpeuses, souligne la forme du haut des cuisses, j'en suis presque jalouse... Et puis, devant, sans pourtant montrer ni dévoiler, discrètement il dessine et met en avant tes reliefs, l'air de rien, me voilà irrésistiblement attirée, aimantée, tentée de toucher !

Aurais-tu un slip, tout simplement ? Le slip taille plus ou moins basse, de forme classique : c'est une valeur sûre, c'est le choix d'un homme de raison. S'il est à la bonne taille, pas trop montant, bien mis, le slip est seyant et offre toutes les garanties de confort, d'hygiène et de praticité : de toute façon ce n'est que pour un moment et on l'enlèvera, alors...

Aurais-tu opté pour le string ? Choix plus osé, là je décèle une réelle intention de séduire ! (Vous avez remarqué la pertinence, que dis-je, la clairvoyance de la remarque ? -rire-) Enfin c'est une évidence : le string ne se porte pas par confort, pour avoir chaud ni pour cacher quoi que ce soit... mais bien pour montrer, présenter, exhiber !

Alors, il a tout bon ?

Et bien je suis embêtante, je sais : mais cette évidence me décontenance un peu... Et de trouver tes fesses nues, comme ça, et rien que ce genre de cache-sexe, je suis intriguée, je me demande même si c'est pour moi tout ça... Il faut que j'admire ! Enlève-le, moi je ne sais pas comment m'y prendre, il y a si peu de tissu. Et avant, si tu dansais avec, devant moi ? J'ai l'impression que tu veux me faire un strip-tease : ça me surprend un peu, mais ça ne me déplairait pas...

Et si c'était encore autre chose ? Vraiment, tu aurais idée de ces fantaisies ? Un slip à découpes très spéciales, avec une fente, qui s'ouvre sur le côté, ou par devant, dessus, et qui m'inviterait à l'explorer des mains, et qui sait, plus peut-être, pour aller à ta découverte... Un string en bonbons, que je devrais n'ôter qu'avec la bouche...

Ou un jeu de liens, plutôt qu'un sous-vêtement ? Mais non, ça c'est à moi de te le faire ! et un peu plus tard, peut-être...


Là, quelle que soit l'option, elles me semblent toutes provisoires, et bien peu de chose entre mes mains : je dessine des doigts tes contours, je te caresse à travers le tissu, quelle douceur, quelle gourmandise cette caresse-satin, dessus, dessous, mais dans un instant, plus de dessous, je te l'enlève...


lundi 19 octobre 2009

Corps d'homme

Toi qui aimes me dévêtir, me déshabiller, me dénuder... laisse-toi faire ! Donne-toi à voir et à regarder. Montre-moi ton corps, laisse-moi le voir, te voir : te regarder. Laisse-moi te dévêtir, te déshabiller, te dénuder.
Tu es intrigué de ne pas faire toi-même, homme d'action. Tu ne te vois pas homme-objet. Tu es un peu surpris... Mais tu te prêtes au jeu volontiers : tu n'as rien à perdre ! Et puis tu aimes que je te regarde ainsi, gourmande et déterminée, demandeuse et confiante... Alors tu te laisses faire, en appelant en toi ta patience, et un brin de paresse... Finalement ça ne te déplaît pas, d'être objet de mes attentions, de mes désirs.
Evidemment tu aimerais que j'aille droit au but, à ton centre qui palpite et se tend déjà, homme impatient. Prenons le temps. Que je te découvre. Que tu découvres ton corps sous mes caresses... Que j'aime ça! Que tu trouves ça bon, et beau, que tu aimes ça.
Mes mains sur ton visage le redessinent, en lissent les plats, en suivent les reliefs. Mon regard dans ton regard... Mes mains dans tes cheveux, et t'embrasser... longuement. Et puis baiser tes paupières, et puis ton cou, le sentir et m'y enfouir... Mes mains glissent le long de toi. Elles trouvent ta chemise, l'ouvrent, se glissent dedans, dessous, caressent ta peau, le long de tes bras, de ton corps, dos et torse, infiniment... J'enlève ta chemise, elle fait un bruissement, bruit de soie, bruit de soi : bruit de toi...
J'arrive à la ceinture : sous la ceinture, ce sera forcément plus hot. Tu le sais. Et je le sais. Ton regard en dit long. Le mien aussi, même sans baisser les yeux... Je te caresse à travers le pantalon, les fesses d'abord, je fais exprès, je sais que tu m'attends devant... J'y viens ! Mais tes fesses, les fesses d'homme, c'est une fermeté sous la main, une rondeur sans mollesse, c'est irrésistible ! Et puis, en te les prenant à pleines mains, je te rapproche, je me rapproche, et je sens, sous la boucle de la ceinture, sous le pantalon, ton désir qui se dresse, qui fait relief, promesse de plaisir. Je le dessine avec mes doigts, à travers la toile... La température monte en moi, je palpite, je garde le contrôle, j'essaie, mais je me sens fébrile... Tirer la ceinture va me défouler, je la dégrafe d'un geste, je l'arrache vivement : j'aime son bruit de fouet ! Ça te fait sourire. Mais ma tension n'est pas apaisée, et la tienne devient sérieuse, vraiment. Il faut s'attaquer au pantalon... La braguette, boutons toujours trop durs, et il y en a trop, mais mes mains s'en débrouillent, se font fermes avec les boutonnières, douces au contact de ton sexe que je sens à travers le tissu, que je protège comme la prunelle de mes yeux...
Le pantalon tombe.
( A suivre)

jeudi 8 octobre 2009

Y'a des jours...

Y'a des jours... Envie d'aller se coucher, mais pas toute seule. Tôt et avoir le temps. Pas crevée vannée vidée. Mais tendre câline gourmande. Avec toi.
Alors, envie que la marmaille se couche, et vite. Elle n'est plus si petite, d'ailleurs ! Mais justement, ça traîne, cette marmaille ado...
Non mais c'est vrai, alors qu'ils commenceraient à être en âge de comprendre, voilà qu'ils ne comprennent rien, on dirait qu'ils le font exprès.

Allez ouste, jeunesse : au lit, allez dormir !

C'est qu'on n'a pas que ça à faire, nous, la nuit...