Corps à corps. Bouche-à-bouche. Nos lèvres se cherchent et se trouvent, s'éveillent à se toucher, se gourmandent de plaisir... Elles se mêlent et se fondent, en un baiser long, profond, qui donne le vertige, fait perdre le fil de la réalité.
Tu es nu et j'aime te toucher, partout : tête et cou, dos, torse... J'aime ton corps. Je sens tes mains qui me découvrent, m'effeuillent, me dénudent. Frissons. Tu me touches et me parcours, tu m'habilles de caresses, c'est la plus belle des parures, couverture de tendresse... Sensations. Parfois nos mains se rencontrent un instant et se prennent, se serrent en une brève étreinte. Mon coeur bat plus vite, et fort : ce geste sans mots vaut mille « je t'aime »... Emotion.
Je me colle à ton corps, me love dans ta chaleur. Et de baiser en caresse, nos gestes se fondent et s'enchaînent... Chacun des tiens est une réponse à l'attente de mon corps, il me semble que tu me devines, que tu sens mes désirs en même temps que moi. J'ondule sous tes caresses, étonnement toujours renouvelé de leur douceur, de leur effet. Je ne pense plus, ne suis plus que sensation, mode cinq sens activé... Je respire ton corps et ta peau, je suis avide de ton contact et je capte en mes mains la réalité de ton corps, en caresses émerveillées. Elles t'explorent partout, rencontrant tes creux et bosses, bosses surtout, désir qui me trouble...
De caresse en mouvement, membres qui se mêlent et courbes des corps qui s'enroulent l'un à l'autre... nous arrivons au bord du lit. Invitant. Nous y plongeons. Et soudain, sans savoir vraiment comment ni pourquoi, nous voici à l'envers, inversés, vis à vis, vice versa, tête bêche, tête à queue pour tout dire.
C'est que... l'intérieur de tes jambes est si tentant, dressé, tendu vers moi. Et l'intérieur de mes jambes, s'ouvrant, ayant envie de s'offrir à ta vue, à ton visage, à tes mains, à ta bouche...
Alors je prends le temps, je respire et contemple, caresse et prends en main ce membre palpitant...
Tu écartes plis et soie, tu y inspires et t'enivres...
Et je suce ce litchie gourmand, gland satin, et sa naissance sensible et sa tige gorgée de vie...
Et tu lèches cette fente humide, abricot juteux, mangue parfumée, tu me lappes et me bois...
Arrêtez la course du monde, je ne vis plus que pour cet instant.
4 2009
Tout simplement délicieux.
RépondreSupprimerLitchi, abricot, mangue, d'accord, mais ça ne va pas, ça, on conseille au moins cinq fruits et légumes par jour ...
RépondreSupprimer> Anonyme : merci. L'oralité est un plaisir de toujours !
RépondreSupprimer> VV : avec les pommes/poires des seins, les figues sous la tige du litchi, le compte y est, la coupe est pleine...
;-)
Etre habillée de caresses : c'est vrai; c'est , ou ça devrait être l'idéal pour une femme comme pour l'homme qui la prend.
RépondreSupprimerLa suite est à la fois très crue et sucrée : presque trop pour la réalité ?
La réalité semble parfois prendre le dessus sur la fiction pour Ambre ...
J'aimerais lire "Ambre toute seule" ; je me rappelle toujours le début du film "Joy à Hong Kong" avec une longue , intense, lascive et enivrante scène de masturbation dans sa chambre d'hôtel : Ambre ne s'y adonne jamais ?
Mmmh ? Votre avis, vous, là , dans le fond ?
> Masturbation... quel affreux mot pour une si belle chose !
RépondreSupprimerJe suis d'accord, ce mot est très laid...
RépondreSupprimerIl arrive que les mots ne reflètent pas ce dont il parlent...
Et pourtant ... Dans le film, c'est ainsi que Joy (ou sa traductrice française ?) s'exprime en parlant de "ses crises de masturbation" .
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est -sinon laid- à tout le moins réducteur, après cette longue séance de plaisir moite et tout propre, consécutif à la douche et à l'impeccable propreté satinée de la chambre d'hôtel . Et je n'ai pas insisté sur la gestuelle de cette fille qui se renverse, se retourne nue, quand on croit que son paroxysme est à son comble, et qu'on l'imagine offerte (eh bien non!). Alors, en lieu et place d'intime, d'intangible plaisir d'être seule avec son Dieu Désir, la masturbation ne devient-elle pas elle aussi un vocable beau et naturel ?
A vous de voir ... Mmmhh ? Oui, vous là, dans le fond ?
Cygné : anonyme derechef mutin et hutin; c'est vrai, je n'avais pas signé le texte presse aidant.
> Lyzis, merci d'être passée, et de cette jolie réflexion-méditation...
RépondreSupprimer> Vous là, dans le fond : on vous avait reconnu !
;-)