Montagne et mer. Balade et baignade.
Le regard s'élève, puis s'étend.
Là l'horizon est de terre, et végétal, ondulé, sombre, vert et bleu, proche et loin, avec des hauts et des bas, plusieurs plans, des ombres.
Ici l'horizon est d'eau, infiniment rectiligne, uni, bleu clair ou presque blanc, éclaboussé de lumière, avec des reflets, quelques vagues.
Bonheur des yeux de passer de l'un à l'autre.
Mais de la balade à la baignade, changer de décor, c'est aussi, concrètement, changer de tenue : enlever chaussures et vêtements de randonnée, pantalon léger bien pratique pour crapahuter dans le maquis, et enfiler maillot de bain et petite robe de plage, montrer la peau que l'on cachait...
Si l'on est pudique, l'opération est délicate : pas de cabine de bain sur ces petites plages peu aménagées !
Mais après tout, que risque-t-on ? Ayant répondu « rien » à cette question sans importance, je décide de laisser la pudeur excessive de côté pour les vacances. Donc, effeuillage tranquille, à l'aise, sans exhibition parce que tout de même, hein, mais sans gêne, parce que, en fait, je ne vais pas m'embêter pour si peu.
Alors une vague haie, même mince ou clairsemée, une portière de voiture, illusoire protection, avec sa vitre, tout cela suffit à me faire un paravent, et voilà.
Ce jour-là, je me déshabille entre la portière ouverte et une haie de feuillage peu fourni, qui bouge au vent léger... Pantalon et tee-shirt enlevés, je change de culotte pour enfiler le maillot, puis j'ajuste le petit haut, et une robe courte, à fines bretelles, pour aller sur la plage. Je suis seule : les miens sont un peu plus loin déjà, pour les hommes l'opération est brève ou inexistante, maillot et short conviennent à tout...
Je ferme la voiture, j'emporte sac et drap de bain, en direction de la mer. Je sens le soleil sur mes épaules, j'adore ! Je souris...
Derrière la petite haie, je croise un homme, vaguement affairé auprès d'un véhicule, mais qui me regarde avec un sourire... un peu insistant. Je lui souris rapidement, et je passe, l'air de rien...
Mais j'ai chaud tout à coup, je me sens rougir : m'aurait-il vue ?
Je ne le saurai jamais, et c'est très bien ! Mais l'idée m'a fait sourire, rougir un moment...
Fin d'après-midi sur la plage. Je suis sortie de l'eau et je paresse, me sèche au soleil. Il y a quelques baigneurs encore, et quelques personnes qui repartent. Pas loin de moi, une femme se déshabille. Je la regarde. Elle a enlevé le haut de son maillot. Elle a de jolis seins. Je lui souris. Elle me voit, me sourit. Il me semble qu'elle prend bien le temps pour remettre et ajuster sa robe... comme pour se laisser admirer.
Deux instants de complicité fugitive... Ou les ai-je rêvés ?
En plein jour, peut-être...
Mais la nuit suivante, j'ai rêvé de cette femme, et de ses seins !
Le regard s'élève, puis s'étend.
Là l'horizon est de terre, et végétal, ondulé, sombre, vert et bleu, proche et loin, avec des hauts et des bas, plusieurs plans, des ombres.
Ici l'horizon est d'eau, infiniment rectiligne, uni, bleu clair ou presque blanc, éclaboussé de lumière, avec des reflets, quelques vagues.
Bonheur des yeux de passer de l'un à l'autre.
Mais de la balade à la baignade, changer de décor, c'est aussi, concrètement, changer de tenue : enlever chaussures et vêtements de randonnée, pantalon léger bien pratique pour crapahuter dans le maquis, et enfiler maillot de bain et petite robe de plage, montrer la peau que l'on cachait...
Si l'on est pudique, l'opération est délicate : pas de cabine de bain sur ces petites plages peu aménagées !
Mais après tout, que risque-t-on ? Ayant répondu « rien » à cette question sans importance, je décide de laisser la pudeur excessive de côté pour les vacances. Donc, effeuillage tranquille, à l'aise, sans exhibition parce que tout de même, hein, mais sans gêne, parce que, en fait, je ne vais pas m'embêter pour si peu.
Alors une vague haie, même mince ou clairsemée, une portière de voiture, illusoire protection, avec sa vitre, tout cela suffit à me faire un paravent, et voilà.
Ce jour-là, je me déshabille entre la portière ouverte et une haie de feuillage peu fourni, qui bouge au vent léger... Pantalon et tee-shirt enlevés, je change de culotte pour enfiler le maillot, puis j'ajuste le petit haut, et une robe courte, à fines bretelles, pour aller sur la plage. Je suis seule : les miens sont un peu plus loin déjà, pour les hommes l'opération est brève ou inexistante, maillot et short conviennent à tout...
Je ferme la voiture, j'emporte sac et drap de bain, en direction de la mer. Je sens le soleil sur mes épaules, j'adore ! Je souris...
Derrière la petite haie, je croise un homme, vaguement affairé auprès d'un véhicule, mais qui me regarde avec un sourire... un peu insistant. Je lui souris rapidement, et je passe, l'air de rien...
Mais j'ai chaud tout à coup, je me sens rougir : m'aurait-il vue ?
Je ne le saurai jamais, et c'est très bien ! Mais l'idée m'a fait sourire, rougir un moment...
Fin d'après-midi sur la plage. Je suis sortie de l'eau et je paresse, me sèche au soleil. Il y a quelques baigneurs encore, et quelques personnes qui repartent. Pas loin de moi, une femme se déshabille. Je la regarde. Elle a enlevé le haut de son maillot. Elle a de jolis seins. Je lui souris. Elle me voit, me sourit. Il me semble qu'elle prend bien le temps pour remettre et ajuster sa robe... comme pour se laisser admirer.
Deux instants de complicité fugitive... Ou les ai-je rêvés ?
En plein jour, peut-être...
Mais la nuit suivante, j'ai rêvé de cette femme, et de ses seins !
Le regard, comme le soleil, sait poser un voile de chaleur sur nos épaules, qu'il soit sensuel, complice, tendre ou moqueur ...
RépondreSupprimerQuand cette onde de chaleur rejoint nos sens, notre tête part en voyage ...Les rêves en sont le moyen le plus simple de partir
Baisers Ambre, comme toi de retour
Laisser la pudeur de côté pendant les vacances, bien sûr, mais qu'est-ce qui nous empêche de nous en passer aussi au retour des vacances ? Une certaine frilosité liée au climat?
RépondreSupprimerC'est vrai que ces scènes estivales sont des petites perles d'érotisme qu'on va pouvoir savourer longtemps pendant les longues soirées d'hiver !
Tu as raison, à en croire nos inspirations respectives, le déclin de l'été semble tous les deux nous rendre nostalgiques de ces situations où les habits ne pèsent pas bien lourd, pour notre plus grand bonheur ! ;-)
Joli texte, tu aurais du l'illustrer :)
RépondreSupprimerSinon tout ceci renvoie à la simplicité des relations quand orgueil, jalousie, fausse pudeur... disparaissent! Le lieu, la période de l'année, facilitent tout ceci...
Bienvenue dans un mode libre et libéré... où tout pourrait être si simple.
Que ces lignes sont délicates, fraîches et légères.
RépondreSupprimerLégères, comme le sont les pans de tissus soulevés parfois par ces petits vents fripons, dans les rues parisiennes.
De belles jambes encore toutes bronzées s'offrent alors à nos regards, et là aussi il arrive que quelques demi-sourires s'échangent ...pour notre plus grand plaisir.
Baisers tout légers, légers...
> chilina : un regard, un rayon de soleil, et tu pars loin, toi aussi ! Vive l'été, et vive la vie.
RépondreSupprimerBises, douce Chilina.
> usclade : pour une frileuse comme moi, vivant où je vis, se couvrir est plus un confort qu'une pudeur ! Mais c'est vrai, au travail ou en ville, on ne se sent pas aussi libres qu'en vacances... Alors prolongeons l'été, au moins ici ! et peut-être dans nos vies, avec un peu de sel ou de piment !
> photaphil : Tu déclares l'état de bonheur permanent ? Si ce n'est toi, c'est la chanson : il suffit peut-être de le vouloir !
Une photo ? Ah zut, tu n'étais pas derrière la haie pour en faire ? sourire
> Libertin : merci ! Pas trop fraîches quand même, car j'avais bien chaud !
Encore une chanson, cette histoire de vent fripon : c'est drôle, il ne soulève rien chez vous, messieurs ! Quoique, parfois !... ;)
Baisers
Et si c'était cette jolie femme qui vous avait rêvée dans votre éphémère nudité ?
RépondreSupprimerAh, Inception !!! Tiens, je vais essayer de vous rêver ce soir...
Nos rêves sont nos fantasmes, jolie Ambre ;) J'aurais fait comme cette femme. J'aurais tardé à ajuster ma micro jupe. Une histoire de regards. Juste une histoire de regards. Tout commence toujours par un regard. Ne jamais en perdre un. Mille regards appuyés puisque c'est de circonstance...
RépondreSupprimer> Eronaute : et alors, les rêves induits, ça marche ? (Vous me raconterez ?)
RépondreSupprimer> Jade : Si cela avait été toi, je t'aurais regardée encore bien plus ! Tu ne m'aurais pas reconnue... mais moi, oui ! ;)
Tu as raison, un regard, ça dit tellement, et si peu que c'est toujours une histoire à écrire.
Ah, le regard !
RépondreSupprimerRegarder ou voir.
Regard voyeur ou regard sain.
Quelque part tout ne dépend-t-il pas du coeur ?
Bisous
Roc.
> Bonjour Roc ! contente te revoir ici !
RépondreSupprimerLe regard voyeur n'est pas sain ? Mais qui dit qu'il est malsain ? Il peut être amusé, intrigué, charmé, sans que le coeur y soit (le coeur a besoin de temps je pense), je ne vois pas de mal à ça pour autant !
Bisous à toi, Roc, j'espère que tu vas bien.
Chère Ambre
RépondreSupprimerun petit passage pour corriger le lien de mon blog
Bisous
Jolies petites vignettes estivales
RépondreSupprimer> Merci Roc, c'est noté !
RépondreSupprimer> Kinky : Merci ! Bienvenue ici. Visite plaisante chez vous, je risque d'y revenir de temps en temps !
Vous êtes la bienvenue ;-)
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