Ton regard me touche
Et tu sais qu'il fait mouche
Quand tu me regardes comme ça
Tu sais que je ne résiste pas
Car tes yeux ont invité les mains
A une caresse sans fin
A une danse sur ma peau
Qui me fait plonger sous l'eau
Sirène au corps soyeux
Je n'y vois plus que du bleu
N'arrête pas de me caresser
N'arrête pas de me toucher
Je flotte et j'ondule
Princesse, libellule
Tes mains glissent et dansent
Et plus rien en moi ne pense
Je ne suis plus qu'un corps qui vit
Qui largue les amarres, et qui crie !
Le regard, le toucher ...Deux sens qui nous emportent et nous manquent terriblement lorsqu'ils s'éloignent ...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton texte ...
Bisous Ambre
Beaucoup de sensibilité perçue au travers de ce texte touchant, très émouvant... Chilina dit " le regard, le toucher... Deux sens qui nous emportent et nous manquent terriblement lorsqu'ils s'éloignent" Edifiant cette vérité, qu'elle soit à connotation sensuelle, érotique ou simplement tendre, axée uniquement sur une autre émotion perçue, partagée, donnée : la tendresse...
RépondreSupprimerJe suis depuis quelques semaines sur Facebook où j'ai un profil... Des échanges aussi, puis de longues communications téléphoniques, des mails et parfois des envies de se rencontrer, d'échanger, d'apprendre à s'apprivoiser... En l'espace de deux semaines, je suis allé à l'encontre d'une Dame, physiquement blessée... J'avais une seule envie, lui donner du pep's et l'envie de se battre contre sa maladie... J'ai pris ma bagnole, sorti ma carte bleue, me suis rendu à Vaison la Romaine, puis 10 jours plus tard en Avignon... Restaurants, balades à pied, visites musées et un temps fou pour apprendre à nous connaître, nous apprécier! Le plan cul ne nous est même pas passé par la tête, d'autres beautés, d'autres sentiments en nous révélés... Oui, j'ai posé mes lèvres sur les siennes, oui j'ai tenu en ma main, la sienne... Alors, comme le souligne Chilina, ce manque, cette absence, je la ressens, en souffre parfois... Mais je me dis qu'un sentiment plus fort s'est installé doucement, de manière discrète : l'Amitié. Pour elle, pour ce sentiment, je donnerais encore, me battrais encore, jusqu'à épuisement de mes forces. Déjà, d'autres rendez-vous avec cette amie sont déjà pris, puis une autre amie dont je ferai bientôt connaissance fin octobre... Des amies, non point des coups de vent! Mais, je respecte les envies et l'entité de chacun(e)... Chacun(e) est libre de faire le pas comme je l'aurais fait 3 fois en deux mois, pour aller au devant de l'autre et découvrir en lui, en elle, ce sentiment le plus beau : l'Amour.
Content que tu sois vraiment de retour parmi nous, AMBRE... J'avoue avoir ressenti un manque!
Bon week-end... Je t'embrasse... MICHEL
N'arretez pas cette balade belle de sensations. A lire et à relire. A vivre sans limites. Baisers
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la danse des mains ;
RépondreSupprimerBien trouvé , et ressenti à tous point de vue (et de toucher , bien sûr) .
Le Hutin .
Voilà qui me fait repenser à cette phrase magique d'Eluard : "D'une seule caresse, je te fait briller de tout ton éclat."
RépondreSupprimerQuel texte virevoltant de sensualité... Je me sens léger comme une libellule à présent !
RépondreSupprimerJe ne suis plus qu'un corps qui vit et qui crie. Tant qu'un corps crie, c'est vrai qu'il vit, Ambre. Il peut crier de différentes façons et pour diverses raisons. Tu parles de jouissance tandis que j'écris des hurlements de douleur. Mais tout compte fait, le résultat est le même. Il faut crier. Ne pas se taire. Il faut vivre. Ne pas mourir. Même si cela est un peu plus difficile. Merci de tes si doux mots. Mille jolies gouttes de pluie, jolie libellule...
RépondreSupprimer> Chilina : Merci ! Oui, on a cinq sens, mais en amour, ces deux-là sont les plus nobles je crois... Bisous
RépondreSupprimer> Bonjour Michel, merci pour ces bonnes nouvelles, de belles rencontres, comme quoi le net est plein de bonnes surprises ! Vraiment contente pour toi. Je vais, je viens, je ne suis jamais très loin mais pas toujours ici : il y a une vie en dehors des blogs... et c'est tant mieux ! Bisous.
> psganarel : je ne pense pas arrêter de le vivre ! Tout petit texte, qui m'est venu comme une évidence, en 5 minutes : mais parfois les mots s'imposent, il faut les dire...
Des baisers.
> Le Hutin : merci. C'est une image qui me revient toujours, la danse des gestes dans l'amour ! GBK.
> L'Eronaute : Merci, je ne connaissais pas : merveilleuse phrase, très poétique.
(La ménagère de moins de 50 ans ose à peine dire quelles facétieuses idées lui sont venues en la lisant : mais non, un vers d'Eluard n'est pas une pub pour Miror, "faire briller" n'est pas "astiquer" !..)
Rooh !
> usclade : "léger comme une libellule", tu ne vas pas t'envoler ?
Ce qui nous fait décoller est parfois ce qui nous ancre le plus à la vie...
> Jade : Ecrire, c'est crier aussi ? Peut-être bien, oui, on peut crier à bas bruit... Tant qu'il y a des mots, tant que les mots nous viennent, il faut les dire, ou les écrire. Même si tout ne se met pas en mots. Merci de ton passage, jolie Jade.
un tres joli texte ... comme je le dis souvent tout passe par le regard ... pour moi c'est le plus important ... si il n'y a pas etincelle il ne peut y avoir caresses
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerMon premier passage sur ce blog et tout de suite, j'y découvre une très belle façon d'écrire et de décrire, avec des mots justes qui touchent et font mouche.
RépondreSupprimer"on ne voit bien qu'avec le cœur; L'essentiel est invisible à nos yeux" disait St EX.
Moi, ici, j'en prends plein les yeux et plein le cœur!
Merci
Merci, et bienvenue ici pat, faites comme chez vous, passez lire ici et là : je n'écris pas régulièrement, mais tout est encore actuel, les ressentis ne changent pas, on est toujours ce que l'on est...
SupprimerBelle soirée à vous !