dimanche 24 mai 2009

Dessus dessous

Toi, la lingerie tu dis que tu t'en fiches, que ce qui compte c'est ce qu'il y a dedans...

Moi, ça me convient bien, souvent : pantalon-pull, allure sage, dessous coton, frileux molleton. Et sous la couette la chaleur, pyjama puis peau à peau.

Mais parfois, non. Femme gentille, compagne tendre... mais pas seulement.

Je me sens aussi femme-femme-femme... Et je veux te le montrer.

Pas femme fatale pour deux sous, pas vamp ni strip-teaseuse ni comédienne du tout, et pourtant je veux te vamper, jouer de mon corps, te charmer, t'allumer, t'affoler...

Te faire de l'effet.

Ça m'en fait aussi, évidemment. Incroyablement.


Un petit haut qui s'ouvre devant, cintré moulant, soyeux, où se devinent, se dessinent les seins et la taille... Une jupe pas bien longue, qui épouse les formes, les hanches, les fesses.

Tu es là, tu m'observes, je vois ton regard amusé, qui se demande où je veux en venir : laisse faire !

Je passe la main dans mon décolleté, je caresse le haut des seins, je soupire. J'aime le moment qui commence...

J'ouvre les boutons un à un, et l'échancrure du corsage devient fente longue et large, puis fenêtre béante... Caresse sur l'épaule, le tissu glisse et une manche tombe, puis l'autre. Les épaules sont nues, le décolleté palpite, les seins s'offrent dans leur corolle de dentelle, deux bretelles et leurs petites corbeilles de satin et soie... Je descends la main, caressante, du cou à la naissance des seins, les soupèse doucement. Des deux mains je les palpe, presse les tétons, tu veux mieux voir... Je glisse une main derrière et les libère, la dentelle tombe à terre. Les seins ne tombent pas ! Ils se dressent fièrement, un dans chaque main je te les présente, tu les respires, les pétris, les embrasses longuement... Tes mains s'aventurent plus bas, se faufilent sous la jupe. Je m'écarte un peu de toi, je te montre encore : si je me cambre, les courbes sont plus courbes, et si j'ondule, j'en frémis, et toi aussi... Mes mains dessinent les contours, taille et hanches, et puis font ce que tu attends, dégrafent la jupe en un mouvement, elle me quitte en un bruit soyeux. Tu ne vois plus qu'un triangle de tissu ajouré, et les bas qui font belles les jambes, et si douces à toucher...

Je te sens ému... et le mot est faible !

Tu murmures « mm, j'adore ! »

J'allais le dire...

Le triangle te fascine, je le vois dans tes yeux, et j'aime te le montrer. Tu caresses les jambes de soie noire, ourlées de dentelle en haut des cuisses... Tu regardes le pubis... Mais là tu ne touches pas, non, pas tout de suite, tu me regardes onduler, caresser, glisser la main sur et sous le tissu du string... Mes doigts descendent encore, j'en frissonne et c'est si bon, j'en ai tellement envie... Quand ma main atteint mon bouton sensible, puis entre les lèvres la fente si humide, qu'elle y glisse un doigt, elle en est surprise elle-même, je ne peux retenir un cri !

Il faut que tu voies, que tu sentes cela, c'est si mouillé et si doux...

Tu m'aides et j'enlève la culotte, tu veux voir et sentir, y plonger aussi... Attends que je te montre : j'écarte les plis, tu aimes les voir s'ouvrir, et que la vulve s'offre, brillante et trempée de désir...


Viens ! et me combles de plaisir...

7 commentaires:

  1. La lecture de ces mots affriolants comble déjà de plaisir…

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  2. Comment ça la lingerie je dis que je m'en fiche ???
    :)

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  3. Mais comment Ambre peut-elle être à ce point épanouie et aussi savoir autant l'exprimer ?
    Moi, ça force mon admiration et force même la porte de mon imaginaire; car alors, jusque là larvé ou presque,il prend forme.
    Sans aucun doute, un tel langage -surtout dans de telles circonstances- atteint à l'épanouissement suprême.
    Puisse Ambre garder intacte cette ambritude jusqu'à l'heure suprême, celle où tout sera magnifiée dans l'éblouissante volupté de l'absolu , de l'être.
    Signé : Hutin volupté (ça ne se dit pas, mais ça ne fait rien). Le Hutin aimerait bien rencontrer Ambre en vrai : peut-être, hélas, est-elle inaccessible ?

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  4. > Lampe de chevet : J'en suis ravie...

    > Victor : Vous non alors ?

    > Hutin : Merci, c'est trop...

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  5. Ambre,

    Vos mots...

    Y-a-t-il une ligne directe entre vos sens et vos doigts ?
    Vos mots allument des étincelles dans mon esprit...
    Votre sens de la retenue, et de la progression m'extasie...
    Sensuellement à vous

    Eric F

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  6. > Eric : merci de votre passage, touchée de vos mots. "Les sens" et "le sens de la retenue" : il y a peut-être un lien ?

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  7. lol....

    Donc vos mots sont bien dans la ligne directe de votre esprit : vif et agile.

    Mais de liens.... lol j'espère qu'il en sera question dans un de vos prochains posts...
    Ma curiosité est là... piquée.

    J'espère que votre corps sait autant se combler de retenue que vos mots nouent des liens entre votre esprit et le mien.

    affectueusement lié...
    ... liant

    Eric

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