Vous êtes arrivé tout habillé, votre désir haut et fort, dressé comme un étendard.
Ma couche était chaude et douce, de mon corps nu ensommeillé.
Vous en êtes resté interdit, hésitant un instant.
Mes mains se sont faites caresses, se faufilant partout sur votre corps, ma bouche l'apprivoisant en son milieu...
Vous êtes devenu tendresse bourrue, avide, empressé de me palper, de me goûter, de me prendre.
J'ai tendu ouvert offert, à vos lèvres, mes lèvres, la bouche charnue de mon sexe...
Vous l'avez humée sucée, vous vous en êtes délecté.
Votre délice m'était délice, et l'envie de vous un doux supplice...
Douceur et ferveur, vous m'avez prise, alors, longuement, comme une transe, une danse sacrée.
Il y a 4 jours
de très beaux mots
RépondreSupprimerChevaleresque retenue.
RépondreSupprimerIndéniable conquérant.
très beau.
Bises
Merci !
RépondreSupprimerUn fantasme qui m'est revenu...
Autre temps l'été...avec des promesses...des rencontres...des baisers volés...c'était beau...
RépondreSupprimerC'est dommage, il ne me vient à l'esprit rien d'approprié à ce récit, et pourtant j'appartiens au Moyen Age.
RépondreSupprimerSi tant de chambard n'avait point bouleversé mes incunables, je retrouverais à coup sûr quelque chose de beau et de sensuel.
Oh, j'arriverai bien à trouver , ne fût-ce que dans mes aïeux illustres.
Hutin pas cabotin .
> Anonyme : l'été (et ses chaudes soirées) est aussi un "autre temps", c'est vrai, je n'y avais pas pensé !
RépondreSupprimer> Hutin : ce n'est pas obligé vous savez... Mais si vous voulez chercher, libre à vous, je n'efface point le message : il a traversé les siècles, il n'est pas à un jour près...