dimanche 2 août 2009

La peau des nuits

« J'ai soulevé
La peau des nuits
Tes yeux, je crois, me l'ont permis
J'ai soulevé
La peau des nuits
J'y ai trouvé
ce qu'on m'a pris :
le soleil »

Texte et musique : Arman Méliès (Néons blancs et Asphaltine)

La « peau des nuits », je me demande ce qu'elle est :
- le crépuscule, qui semble tomber comme un voile, pour engloutir la lumière et nous plonger dans l'obscurité ?
- les paupières qui se ferment, et qui coupent le regard comme un rideau ?
- ou bien, la « peau des nuits », puisque « tes yeux me l'ont permis », serait-ce le drap du lit, ou le vêtement, enfin ce qui couvre un corps, et le soulever serait le dévêtir ?
- ou bien serait-ce vraiment de la peau, lèvres ou prépuce, celle qui couvre le sexe en sa partie la plus sensible ? Et y toucher serait... retrouver le soleil !

J'aime cette petite chanson étrange aux interprétations multiples, avec son crescendo final...

A écouter ici, un extrait.

3 commentaires:

  1. Joliment trouvé et joliment dit.

    Hutin enjolivé et enjôlé (sinon engeôlé).

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  2. Et bien sûr, Ambre n'a pas réagi à mon comme on enterre.
    Il était pourtant beau,comme celui sur le mystère de la maternité. Je me sens humilié , humilié, humide et lié ! Et pour un roi de France, même si "comme on l'enterre" à St Denis, c'est affreux.
    Bon, j'arrête quand même ; mais Ambre, s'il te plaît, une aumône pour Bélisaire !
    Hutin chagrin chez les bénédictins.

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  3. Hola, on se calme ! j'étais en vacances.
    Partie chercher, comme dans la chanson, le soleil...
    Ravie que la chanson vous plaise, cher Hutin : vous l'avez écoutée ?
    M'enfin on n'a pas idée de se mettre dans des états pareils ! Je n'humilie personne, moi. (Sauf si vraiment ça vous fait plaisir de le penser).

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