dimanche 15 novembre 2009

Corps d'homme (suite et fin)

Te voici nu.
Mes yeux dans tes yeux, un instant. Tu sais que mon regard va baisser, que je veux te voir ! Mais en fixant ton visage, là, je vois ton corps aussi, dans la zone floue du regard, à la périphérie du point central, là où l'on voit sans regarder... Cela ne dure pas, je n'y tiens plus, je baisse les yeux : rencontre de ton désir, de ton sexe dressé, de ton gland qui pointe vers moi... Je le caresse des yeux, gourmandise d'un plaisir qui me surprend toujours : l'énergie de ton désir est communicative, elle me galvanise, avive mon désir, me rend belle et forte et si bien, me fait vivre !
Je viens le caresser des mains, autour, puis en plein... Masser le creux de tes cuisses, sentir sous mes doigts ton ventre, très bas, au point d'attache de ton membre. Puis caresser de mes mains arrondies, les bourses pleines, chaudes, vivantes. Palper jusque dessous, un endroit très doux. Effleurer, puis prendre à pleine main ton sexe tendu, vibrant... Des pouces, très doucement, très sensuellement, caresser ton gland, titiller ton frein, lisser la hampe sur toute sa longueur. Y mettre la langue pour te mouiller, et à pleine main, te branler longuement... Tu baisses la garde, t'abandonnes à ce plaisir...
Tu m'en donnes très envie, je veux y participer, y entrer avec toi ; que tu entres en moi, en ma bouche qui s'approche et vient te prendre, te lécher, te sucer avec douceur et délice, encore et encore : gourmande de toi, je plonge dans ton regard, et puis le plaisir me gagne, je ferme les yeux...
J'ai très envie de toi, soudain : de toi en moi. Ce creux que je sens entre les jambes, se fait impérieux, coule de désir, m'inonde... Alors je me montre, je te montre, te tends les fesses : que tu me prennes, que tu viennes en moi, enfin !
Tu me caresses, saisis mes fesses à pleines mains, les palpes, et glisses une main entre mes jambes... Quelque chose fond en moi : vas-y, je te laisse le contrôle... Tu vas venir et me prendre, vite !
Mais non : tu te penches vers moi, et c'est la caresse de ta langue, puis ta bouche toute entière, qui vient prendre mon sexe, surpris de ce plaisir qui prolonge et amplifie encore le désir...

Alors, offerte à toi, au délice de ressentir sans plus penser, je m'y abandonne : la nuit ne fait que commencer...


12 commentaires:

  1. publié à 22h59, "la nuit ne fait que commencer..."
    alors comment furent tes rêves? (sourire)

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  2. C'est beau, c'est senti, c'est chaudement vécu à chaque instant.
    Et surtout au départ l'image est si belle, si musclée et ferme et généreuse de plaisir dans cette photo de jeux d'ombres : les ravines des creux sensuels et suaves y sont renforcées par les montagnes claires et tous les reliefs dorsaux, fessiers, et autres que l'on devine.On plonge netre les gorges,les défilés de l'exquis avant d'atteindre la vallée capiteuse des roses.
    On devine aussi le sexe glorieux dressé, abondant, débordant, généreux et donc encore plus superbe, toute les ardeurs si laborieusement contenues.Et constamment, pour moi, cette référence à la dureté des fesses et à la platitude du ventre, chaud contre le ventre tiède .
    Je ne regrette dans ce texte que le mot "bander".Je ne l'aime guère, même si on peut bander un arc. Bon, on ne peut pas plaire à tout le monde et on peut ne pas avoir les mêmes goûts que tout le monde.
    Mais alors, ces ombres et ces lumières qui composent l'ensemble, beau , naturel, sensuel, sexuel, suave et fort : quel coup de maître !
    Je me ferais bien homo, moi, tiens.
    Le Hutin .

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  3. > photapil : mes nuits... sont parfois plus belles que mes rêves !
    > Le Hutin : l'image est belle, oui : elle est anonyme, piquée ici ou là (on la trouve en maints endroits sur le net, je n'en connais ni l'auteur ni le modèle).
    Vous n'aimez pas "bander" ? euh, pardon, le mot bander ? Mais je ne l'ai pas écrit !

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  4. Une seule idée me vient suite à cette si belle lecture empreinte de sensualité, d'envie, de désir... Ne plus penser à aller bosser, prendre ma belle par la main et ensemble retourner sous la couette parcourir, traverser ce beau chemin qui après prémices, se finira de la manière la plus majestueuse qui soit... Notre abandon total sur les rives orgasmiques de l'extase et du plaisir...
    Mais la réalité est tout autre, les devoirs quotidiens reprennent le dessus sur mon ébauche sentimentale, laissant mes rêves et envies de plaisir aux oubliettes, jusqu'à ce soir... Je saurai attendre, donner et transmettre ce que j'éprouve, aujourd'hui, à te lire...
    Photo splendide et sans doute le plus beau texte que j'ai lu de ta plume depuis que je te connais... Mais c'est vrai, notre rencontre est récente... Puisse t-elle durer dans le temps!
    BISOUS amplement mérités..... MICHEL

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  5. C'est juste : I'm wrong and I haved aperçued myself of this mistake aftershave.
    Kusura bakma (in turkish) , I was voulant me tell le verbe "branler"; on doit pouvoir le remplacer par autre chose .
    Hutin anglais , whch is a comble même before the Cent Ans war, because already my brother-in-law, an engliche, was fucked as a seal.

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  6. très sensuelle rencontre de deux corps, ça donne presque envie de venir s'emmêler à trois ;o)

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  7. gourmande, assurément... quelle prose ! c'est exaltant !

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  8. Simple passage pour te dire bonsoir... Ces quelques mots de tendresse, en attendant ton prochain post... Bises à toi... Amitiés à vous deux...MICHEL

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  9. Une conclusion qui annonce l'ouverture d'autres ripailles ...
    C'est très agréable et excitant de se délecter de l'envie d'une femme.
    Et je rejoins l'avis de Succuba qui trouve cela très ... exaltant !

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  10. > la succuba : Merci d'avoir apprécié...

    > Michel : ça c'est gentil ! merci Michel. Bises.

    > Philo : j'aime bien quand on a envie de continuer l'histoire !

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  11. Etonnant votre récit : on pourrait croire qu'il y a des miroirs partout ! Les images et les sensations se démultiplient. On est soi-même et vous à la fois... Vertigineux !

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  12. > L'Eronaute : le vertige du plaisir qu'on prend et qu'on donne, et qui se mêlent...

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