Il est tendresse et douceur, et d'une patience infinie. Toujours prêt à la satisfaire, à répondre à son désir. Toujours là quand il faut. Et discret quand il ne faut pas. Il ne s'impose jamais. Il attend son heure... Et il la laisse mener la danse.
Toujours dru, dressé, bandant sans faiblir. Sans doute ni panne, pur désir. Ferme et doux et tiède dans la main. Il se laisse lécher sucer autant qu'elle veut, puis la caresse patiemment, longuement, langoureusement...
Il attend qu'elle le désire, il s'attarde où elle veut, titille ses lèvres de chair, s'immisce en sa pulpe gonflée, charnue, en un mouvement caressant qui la chavire, lui donne envie de plus encore... Il écarte sa fente qui s'ouvre et se mouille, sa fente offerte qui l'attire à elle et l'aspire...
Il la pénètre, du bout du gland d'abord, puis plus franchement, comme elle le sent et le souhaite. Il va et vient en elle au rythme qu'elle veut, alterne vite et lent comme elle préfère, caresse en elle les parties les plus sensibles...
Elle se laisse aller sans réfléchir, elle trouve toujours le chemin du plaisir : fugitif et fugace, furtif et efficace... parfois plus long et plus profond, si les fantasmes s'en mêlent...
Même si elle le délaisse pour une période, il ne boude jamais quand elle le reprend. Il est fidèle et toujours là, vient quand elle le demande, quand elle le guide... Sans un mot. Il ne parle pas, non. Dommage. Il manque un peu de corps, de visage, un peu beaucoup d'humanité... Il a pourtant un nom divin : le gode !
Toujours dru, dressé, bandant sans faiblir. Sans doute ni panne, pur désir. Ferme et doux et tiède dans la main. Il se laisse lécher sucer autant qu'elle veut, puis la caresse patiemment, longuement, langoureusement...
Il attend qu'elle le désire, il s'attarde où elle veut, titille ses lèvres de chair, s'immisce en sa pulpe gonflée, charnue, en un mouvement caressant qui la chavire, lui donne envie de plus encore... Il écarte sa fente qui s'ouvre et se mouille, sa fente offerte qui l'attire à elle et l'aspire...
Il la pénètre, du bout du gland d'abord, puis plus franchement, comme elle le sent et le souhaite. Il va et vient en elle au rythme qu'elle veut, alterne vite et lent comme elle préfère, caresse en elle les parties les plus sensibles...
Elle se laisse aller sans réfléchir, elle trouve toujours le chemin du plaisir : fugitif et fugace, furtif et efficace... parfois plus long et plus profond, si les fantasmes s'en mêlent...
Même si elle le délaisse pour une période, il ne boude jamais quand elle le reprend. Il est fidèle et toujours là, vient quand elle le demande, quand elle le guide... Sans un mot. Il ne parle pas, non. Dommage. Il manque un peu de corps, de visage, un peu beaucoup d'humanité... Il a pourtant un nom divin : le gode !
Voilà pourquoi certains amants de chair rêvent parfois d'être des hommes objets...
RépondreSupprimerc'est marant, j'attendais une chute dans ce genre... sinon il y a aussi l'amant de A.I. (intelligence artificielle, le film), mais faut voir ou ça le mène...
RépondreSupprimerpour moi la maitresse ideale n'est pas le vagin artificiel...
j'en étais sûre ! je m'y attendais aussi ! très bon texte quoi qu'il arrive !
RépondreSupprimerOh !
RépondreSupprimerMoi, la chute de ce récit, ou plutôt sa conclusion, son épilogue, m'a déçu.
Car l'amant, le vrai, c'est pourtant ça avec quelques nuances. Il peut avec douceur s'imposer un peu dans l'intimité, mener la danse du "va-et -vient" (pas joli comme expression, m'enfin)en sussurant à l'oreille de sa partenaire,se montrer un peu paternel, un peu guide.
Il parle aussi, justement, avant , un peu pendant, et il parle aussi après sinon la femme se sent délaissée "comme un galet quand la mer se retire" (prière de lire ou de relire "L'amant de lady Chatterley").
Alors, un objet qui , quoiqu'on en dise, est inanimé....
Ambre, il ya bien mieux, tu le sais !
Le Hutin.
> L'Eronaute : pour être l'objet de nos désirs... de chair ?
RépondreSupprimer> photaphil : c'est loin d'être l'amant idéal ! C'est même tout le contraire ! Ce qui prouve bien que tout est dans la tête, la forme n'est rien...
> lasuccuba : merci ! ;-)
> Le Hutin : bien sûr, c'est pour rire, c'est un CLIN d'OEIL ! J'aurais dû le mettre en rouge clignotant. Et puis ça aurait fait un peu guirlande de Noël par la même occasion... Evidemment que c'est une blague, vous n'y avez pas cru j'espère ?
Mais il est vrai qu'au delà de l'humour, il y a comme une tristesse dans cette "inanition"...
Car enfin, un amant, c'est quelqu'un qui agit avec sa tête, bien autant que son corps, bien sûr !
Qui en doute ?
Chut! et chute On ne s'y attend pas forcément:
RépondreSupprimerc'est en suspens.On peut le dire comme ça.
Quel talent.
Heureux celui qui s'en va vers ce chemin humide
qui sent si bon le désir.
J'ai deviné la nature de cet Amant dès la seconde phrase ... corvéable à souhait et toujours disponible, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit !
RépondreSupprimerOn se prendrait presque à rêver de prendre sa place ...
Moi qui ne sais pas interpréter au 2ème ou X degré, je me suis tout bonnement éclaté à la lecture de ton billet... Le traiter avec cet humour décalé m'a pour une fois permis de m'évader et de rire... En cette période, cela m'est d'un bien précieux... En fait, tout réside dans le choix de l'amant et sans doute pour toi, ce choix n'est plus à faire... Laissons les comparaisons s'exprimer librement, avec beaucoup de talent!!!!...
RépondreSupprimerMerci Ambre. Bonne journée à Toi. Bises. MICHEL
> Anonyme : Merci. Heureux god' alors ? Mon dieu... on lui dira ! :-)
RépondreSupprimer> Philo : ça ne m'étonne pas de toi, ça... (Que tu aies deviné bien sûr !) ;-)
> Michel : Merci ! Contente de t'avoir fait rire, avec ce billet "2e degré".
L'intérêt du 2e degré... et des suivants... c'est que ça fait beaucoup de degrés ! (Et pour une frileuse comme moi, c'est toujours ça de gagné ! lol)
Bises
j'aime pas les godes..
RépondreSupprimerAu moins, il ne s'immisce pas la tête, et c'est déjà bien, ça évite de devoir l'en chasser après.
RépondreSupprimerDéfinitivement non.
RépondreSupprimerNon au gode
Si un jour je devais décrire mon amant je choisirais certainement les mêmes mots.
les mêmes phrases.
un gode ca ne parle pas (j'aime pendant l'amour l'entendre me susurrer des p'tits mots a l'oreille),ca ne souffle pas dans ton cou ,ca ne te caresse pas,et ca n'apprecie pas tes caresses
amors au risque de me repeter je le dis haut et fort non au gode .
> Vallis : jamais jamais ? Moi, ça dépend des périodes, ça peut faire vivre des petits moments. Evidemment ce n'est pas comparable à un amant ! D'où ce billet clin d'oeil...
RépondreSupprimer> Rhayader : la tête, quelle tête ? Je ne dois pas avoir bien la mienne car j'avoue que je ne comprends pas.
Merci et bienvenue à vous ici en tout cas.
> En aparté : Tu as complètement raison. C'est bien un clin d'oeil, et évidemment un amant ne se compare pas ! Un homme, c'est incomparable, en initiative, en contact, en échanges, en personnalité bien sûr ! C'est un être vivant, et ça change tout !
Un gode c'est vraiment un pâle substitut... ce n'est pas de l'amour ! Il y a des gens qui en doutent ?
Il y a autant d'"amant idéal" qu'il y a de fantasmes. Alors pourquoi pas un gode de temps en temps, pour un genre de désir inassouvi à un instant donné. Mais il faut savoir varier les plaisirs et à chacun selon son imagination.
RépondreSupprimerQuestion subsidiaire: pourquoi tant de femmes utilisent elles le gode alors que l'on sait que 80% d'entre elles sont clitoridiennes?
> Anonyme : la réponse à votre question n'est-elle pas dans la phrase qui précède ? Parce que le plaisir féminin est multiple, oui...
RépondreSupprimerMoi je dis que c'est quand meme une belle invention ... quand monsieur l'officiel vous délaisse et quand l'amant n'est pas la ... ça aide bien ...
RépondreSupprimeret puis il peut etre un compagnon de jeu quand l'amant est présent
Cependant il faut bien le choisir