Il y a 1 semaine
jeudi 27 novembre 2014
La Grande Vague
Je ne sais pas pourquoi, je n'y avais pas pensé jusqu'ici...
Je disais le plaisir c'est une vague, le bonheur c'est le mascaret, l'amour ça peut être comme un tsunami !
Et puis il y avait cette estampe, Hokusaï, La Grande Vague de Kanagawa : coup de choc esthétique à sa découverte, il y a quelques années...
Et un jour, tout se relie, comme une évidence ; voilà, oui : pour moi, c'est cette image qui dit tout ça.
mardi 25 novembre 2014
Envie simple, terre et bois
C'est le temps où tout bois prend racine...
Je rêverais
Que tu me plantes un arbre, là, maintenant...
Et que nous guettions l'arrivée de ses bourgeons, au printemps...
Parfum d'humus
Été indien
Envies simples
Terre et bois...
Je rêverais
Que tu me plantes un arbre, là, maintenant...
Et que nous guettions l'arrivée de ses bourgeons, au printemps...
Parfum d'humus
Été indien
Envies simples
Terre et bois...
lundi 17 novembre 2014
Impatience, patience...
Faire l'amour dans la fulgurance,
l'impatience, l'évidence,
dans l'urgence de baiser...
Ne pas laisser le temps passer,
l'attraper à bras le corps,
le malmener, le dévorer comme un trésor...
Et puis,
prendre le temps de la patience,
se mettre à son pas,
le laisser commander,
le sentir s'étirer, dans l'apprivoisement du désir...
Des baisers, des étreintes à n'en plus finir...
Des caresses qui savent se poser, se donner, se prolonger...
Les peaux qui se touchent, encore et encore...
La tendresse sans cesse et sans se lasser...
Vivre le temps, de ceci et de cela,
sentir comme il est différent alors !
Goûter le temps comme une gourmandise, dans l'impatience et la patience...
dimanche 16 novembre 2014
Indicible
Je ne m'attendais pas,
quand je me suis retournée,
à ce que tu passes par la porte des artistes...
Je ne m'attendais pas,
quand tu l'as esquissé,
à en avoir tellement envie...
Je ne m'attendais pas,
en quelques instants,
à en être chavirée de plaisir...
quand je me suis retournée,
à ce que tu passes par la porte des artistes...
Je ne m'attendais pas,
quand tu l'as esquissé,
à en avoir tellement envie...
Je ne m'attendais pas,
en quelques instants,
à en être chavirée de plaisir...
samedi 15 novembre 2014
Impro
Tu es assis à ton bureau, occupé à autre chose...
Tu ne penses pas vraiment à moi.
Mais il se trouve que je passe, et tu tournes la tête. Ce regard qui me suit, me donne une idée...
Je viens te faire face, je te souris et je pousse un peu tes épaules : ta chaise recule, j'ai la place de me glisser entre toi et le bureau. Comme une petite grenouille, cuisses ouvertes, je viens m'asseoir sur toi. Et comme je suis nue, mes seins presque à hauteur de ta bouche, mes cuisses sur tes cuisses, mon ventre contre ton torse, mes mains partout sur ton corps, il s'en suit une danse caressante, pelotante et baisante...
Le travail de bureau peut attendre, des fois !
Tu ne penses pas vraiment à moi.
Mais il se trouve que je passe, et tu tournes la tête. Ce regard qui me suit, me donne une idée...
Je viens te faire face, je te souris et je pousse un peu tes épaules : ta chaise recule, j'ai la place de me glisser entre toi et le bureau. Comme une petite grenouille, cuisses ouvertes, je viens m'asseoir sur toi. Et comme je suis nue, mes seins presque à hauteur de ta bouche, mes cuisses sur tes cuisses, mon ventre contre ton torse, mes mains partout sur ton corps, il s'en suit une danse caressante, pelotante et baisante...
Le travail de bureau peut attendre, des fois !
samedi 27 septembre 2014
Soir urbain 421
C'est beau
Une ville le soir
La pluie sur les trottoirs
Des pas sur le macadam
Silhouette fine dans le noir
Entrer et s'asseoir
La lumière du bar
L'inox du comptoir
Un café pour se réchauffer
Et puis un verre aussi
Rester un peu ici
Une table à l'écart
Le bruit des voix
Qui crient qui rient
Un livre ouvert
Qu'elle ne finira pas
Il fait bon ici
Cuir et bois
Gouttes qui perlent
A la vitre, là-bas
C'est l'heure de tous les possibles
Veste enlevée
Elle se sent bien
Tweed et soie
Elle attend peut-être
Un rendez-vous
Quelqu'un
Un mot doux
La nuit, peut-être, sera
Nylon et satin
D'ici le matin...
Une ville le soir
La pluie sur les trottoirs
Des pas sur le macadam
Silhouette fine dans le noir
Entrer et s'asseoir
La lumière du bar
L'inox du comptoir
Un café pour se réchauffer
Et puis un verre aussi
Rester un peu ici
Une table à l'écart
Le bruit des voix
Qui crient qui rient
Un livre ouvert
Qu'elle ne finira pas
Il fait bon ici
Cuir et bois
Gouttes qui perlent
A la vitre, là-bas
C'est l'heure de tous les possibles
Veste enlevée
Elle se sent bien
Tweed et soie
Elle attend peut-être
Un rendez-vous
Quelqu'un
Un mot doux
La nuit, peut-être, sera
Nylon et satin
D'ici le matin...
mercredi 20 août 2014
Des ronds dans l'eau
"Quand mes désirs reviennent bien avant toi..."
Quand mes envies de fantaisie ne sont que folies
Quand mes initiatives font flop
Des ronds dans l'eau longtemps...
Envie de me laisser couler
De lassitude et de honte
De tant de rien...
Je me demande d'où revient la force,
Et comment,
Et si elle revient tout le temps
De se relever, poursuivre
Oublier
Et retrouver la légèreté...
mardi 12 août 2014
mercredi 6 août 2014
Le pied
La courbe du pied, toute douce, au-dessus...
La courbe du pied, caressante, en dessous...
De la plante, comme une paume, je te caresse le corps, de bas en haut, de haut en bas.
Le creux du pied épouse la courbe de ton épaule, de ton torse, le galbe de tes jambes, le dessus de tes pieds... Et le bombé de ton sexe, qui s'éveille, en sentant la caresse de tout ton corps...
Des orteils, doucement, je soulève tout ton sexe, je me faufile en-dessous, entre tes cuisses, y glisse le bout du pied... Et je reviens au-dessus, du coussinet doux je touche, caresse, masse et malaxe doucement tes bourses...
Et devant ta tige qui se dresse de plus en plus, je fonds, et laisse le pied pour y mettre les mains, la bouche, et le reste, alouette...
Crédit Image : ADTHEO 2014
samedi 12 juillet 2014
Lagune
Enivrée de plaisir...
J'adore ton corps,
J'embrasse ton sexe, tes cuisses, ton ventre, tes mains, ton visage, ta bouche qui me prend au passage...
Et puis je me love contre toi
Collée
Comblée...
Petite folle
Etourdie de Venise
De toi et moi, là
Tu souris de ma folie
Ah la belle, la belle vie,
Quand l'insouciance donne le la !
dimanche 4 mai 2014
Lune d'or
Lune pleine, ronde et blanche
Je t'ai offert ma lune
Et tu l'as embrochée
Pomme d'amour, bilboquet
Étoiles d'or
Voie lactée !
jeudi 1 mai 2014
jeudi 10 avril 2014
Lune claire
La lune est claire
Et ronde et pleine
Comme cette nuit magique
Où nos corps dansent
Se lovent
Et fusionnent
Sans fin
Peu de paroles
Des caresses mieux que des mots
Et tes yeux qui me disent
Et ton corps qui me parle...
La lune est claire
Et ronde et pleine
Et nos corps dansent
Et fusionnent sans fin
(credit photo : http://www.photosgratuiteslibresdedroits.com/)
mardi 8 avril 2014
Pourquoi tant de haine ?
Il faut avoir de l'indulgence avec son corps.
Après
un long parcours de doutes, complexes et questions sur ses
imperfections, sur ses défauts et faiblesses, j'en suis arrivée à cette
réflexion en forme de conclusion : s'arrêter à tout cela est une perte de temps, d'énergie, de bien-être... et finalement de plaisir !
Cela peut commencer par les autres. Car l'indulgence envers les imperfections des autres est relativement facile : on les croit toujours plus chanceux, mieux lotis, sans soucis.
Je trouve du charme même à ce qui est imparfait chez toi, chez l'autre, tout me paraît acceptable.
Et j'admire et j'envie ta forme, ton assurance, ton énergie, ton aisance, tes succès !
Alors, je me suis frotté les yeux, et j'ai regardé
autrement, toi, moi, humains imparfaits, dignes d'indulgence, de
tendresse, et de désir.
Avec lucidité, réalisme, je sais ce qui me va, ce qui me réussit ou non, à manger, à faire, à porter...
Et le reste, je fais avec. Et je me présente à toi telle que je suis, heureuse de vivre et d'habiter ce corps-là.
Et je vois ton charme, je remarque le soin, les attentions que tu prends, envers toi, envers moi.
Et surtout, ce qui émane de toi, l'étincelle de ton âme, ton sourire intérieur.
Et le sourire me prend.
Et la tendresse.
Et le désir...
Je me sens bien avec toi.
Bien tout court.
Bien dans mon corps alors !
Comment ai-je pu en douter ?Alors, j'ai pris le parti de vivre ce corps sereinement, librement, joyeusement.
...
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