Où nos corps se comprennent sans les mots.
Il n'y a pas d'heure, soir complice ou matin câlin, après-midi volé ou milieu de la nuit, entre sommeil et limbes : d'un regard ou d'un frôlement, d'une caresse esquissée, d'un contact prolongé ou d'un baiser plus sensuel, nos corps s'appellent et s'attirent. D'abord imperceptiblement, sans y croire vraiment : en prenant le temps de goûter le moment... Les corps se détendent et les sens s'éveillent. Baisers sur les lèvres, qui se goûtent gourmands... Baisers prolongés, qui augurent de se pénétrer, se fondre, fusionner : vertige, yeux fermés...
Tu poses tes mains sur moi. C'est un rêve toujours recommencé... et c'est le premier matin du monde, je renais !
Tes doigts dessinent mon visage, en tendresse infinie. Ma bouche baise ta main au passage...
Tes doigts glissent dans mes cheveux, et explorent doucement mon cou : ma tête et ma raison basculent, dans des frissons délicieux. Massage-caresse, mes épaules en demandent encore... Et tes mains descendent : les bras, le dos, les reins. Sensualité de cette courbe qui ondule et se creuse... Tu traces mes contours et je sens mon corps exister comme jamais...
Devant, tes mains reviennent, aimantées par mes seins, qui se tendent et t'attendent. Ô joie ! Que tu les effleures ou les empoignes, que tu les soupèses doucement dans tes paumes, que tes doigts les palpent, que tu les pétrisses, que tu les têtes avidement... mes seins frémissent et j'inspire, gémissent et je soupire... Ô le doux moment...
Descends, viens plus bas, baiser mon ventre chaud, explorer le plus doux de moi...
Tu le fais avec un plaisir infini, et tu me donnes un plaisir infini...
Je ne sais plus rien : qui donne, qui reçoit ?...
3 2009
Vos mots sont délicieux...
RépondreSupprimerMerci pour le lien, je n'en savais rien... ;-)
Je vous souhaite que cette fenêtre ouverte sur vos mots soit pleine de douceur...
Merci d'être passée, Lyzis, et d'avoir laissé un mot encourageant !
RépondreSupprimerVos mots sont pleins de vie, de sensibilité et de gourmandise, et la balade est belle chez vous...
Descendre plus bas pour explorer le plus doux de toi ... Je vois, tu portes des chaussons à poil moumoute, du genre tout doux.
RépondreSupprimer> Bien sûr, Victor ! ;-)
RépondreSupprimerMerci de la visite, je passerai vous lire...
Les comparaisons sont toujours délicates mais allez savoir pourquoi d'un coup en vous lisant je pense au Cantique des Cantiques ?!
RépondreSupprimer> L'Eronaute : ça chante chez vous aussi ?...
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