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Trop fatiguée après ces agapes - stop - Juste un clin d'oeil du réveillon - stop - Joyeux temps de fêtes ! - stop - A bientôt ! - stop -
(Merci pour la photo, à l'auteur, et au retoucheur.)
Entendre le bruit du vent, et le silence de la neige.
Sentir l'air sur la peau, et la flamme qui braise.
Voir le chat qui ronronne, qui se moque du vent.
Faire l'amour devant le feu, sur le canapé rouge...
Rester blottis là, et se sentir vivants.
Se dire que l'hiver on s'en fout, que la nuit peut durer longtemps...
Elle :
- Quelle journée stressante, je suis crevée ! Je vais prendre un bain, ça va me faire du bien.
Au fait, tu sais, en sortant du boulot, je suis allée m'acheter deux-trois petites choses, des fringues, et puis de la lingerie même, oh des trucs tout mignons, tu vas voir.
Tu veux que je te montre ? Je te fais un défilé, après le bain ?
Lui :
- Mmm, oui, si tu veux !
...
Lui :
- Ah, oui, en effet !
Elle :
- Mais attends ! Je n'ai même pas commencé !
Lui :
- Justement...
C'est un immeuble cossu du XIXe, aux jolies boiseries, aux plafonds moulurés, au jardin planté de rosiers : les roses, c'est sa passion. Avec le corps des femmes.
On m'accueille avec un sourire. Je l'attends dans un salon ; on m'offre un thé à la rose. Aux murs tapissés de discrètes roses, il y a des tableaux anciens, des portraits de femmes, et sur le marbre de la cheminée, un buste de femme. J'aime les stores en tissu ivoire, avec leurs volutes et spirales. « Luxe, calme et... volupté » : ou presque.
Je la rejoins bientôt. Elle a une voix douce, un beau sourire.
J'ai mis une jolie lingerie, comme chaque fois, je me demande bien pourquoi : elle m'invite à me déshabiller sans même regarder ! J'enlève tout. Elle s'occupe bien de moi. Elle me questionne. Je suis nue et je lui parle de mon intimité. Elle écoute, elle est attentive, je peux tout lui dire, je sais qu'elle comprend. Ici on ne parle que de choses de femmes, entre femmes. Les hommes sont absents, et pourtant si présents, entre les mots...
Elle me touche les seins. Ses gestes sont plus précis que des caresses. Elle écarte mes jambes, y met un doigt, me pénètre, me fouille, y fait autre chose... ce n'est pas très agréable mais elle est fine et douce, je me détends et tout va bien.
J'aime quand elle me dit que tout va bien. J'aime bien y aller, mais modérément, j'aime encore plus lui dire au revoir, à la prochaine fois... mon médecin de femme, ma gynécologue.
Je croise une autre femme en sortant.
Il y a encore des roses dans le jardin.
Avant de regarder, je savoure l'instant, le petit frisson de la surprise... à moins que juste avant, j'aie glissé sous le pantalon, la main, les doigts, ou que je te connaisse si bien que j'en aie une idée : qu'as-tu donc dessous ? Quel dessous, dessous ?
Evidemment bien sûr, cela ne se fait plus, tu ne portes pas de slip kangourou ! Quel nom barbare et comique, pour un accessoire barbare et comique... J'ai néanmoins pour ce sous-vêtement une sorte de respect, peut-être même plus exactement un sentiment de quelque chose d'intouchable, presque tabou, et pour tout dire, non sexuel : car mon père, je crois, en a porté. Je ne sais pas comment je l'ai su, car je ne l'ai jamais vu dans cette tenue ! Mais enfin question d'être sexy, écartons tout de suite l'idée : bienheureusement tu ne l'as pas eue...
Aurais-tu un caleçon, comme il en a été largement la mode il y a peu ? Et quand je dis largement... tout le problème est là : cette largeur qui te semble confortable, sans doute, mais où je te cherche un peu, où ta virilité me semble presque en berne, avec ce risque qu'elle a de dépasser de n'importe où, alors qu'elle paraît noyée, cachée, emmitouflée. Et puis ce tissu de pyjama, de chemise de grand-père, de dandy-lendemain-de-fête, ou pire, imprimé de coeurs ou d'humour à trois sous ! Non, vraiment, va pour le cocooning un dimanche matin paresseux, pour le colocataire bon copain qu'on ne touchera pas, ou pour traîner un soir à l'ordi, mais pas pour m'allumer : je déclare le caleçon anti-incendie sous la couette !
Alors que son cousin le boxer... quelle révolution ! Souple là où l'autre est tissu sans grâce et sans forme, moulant surtout, soulignant, là où l'autre esquivait, effaçait, le boxer est notre ami, le complice des moments câlins. D'abord il te fait des fesses incroyables, rondes, pulpeuses, souligne la forme du haut des cuisses, j'en suis presque jalouse... Et puis, devant, sans pourtant montrer ni dévoiler, discrètement il dessine et met en avant tes reliefs, l'air de rien, me voilà irrésistiblement attirée, aimantée, tentée de toucher !
Aurais-tu un slip, tout simplement ? Le slip taille plus ou moins basse, de forme classique : c'est une valeur sûre, c'est le choix d'un homme de raison. S'il est à la bonne taille, pas trop montant, bien mis, le slip est seyant et offre toutes les garanties de confort, d'hygiène et de praticité : de toute façon ce n'est que pour un moment et on l'enlèvera, alors...
Aurais-tu opté pour le string ? Choix plus osé, là je décèle une réelle intention de séduire ! (Vous avez remarqué la pertinence, que dis-je, la clairvoyance de la remarque ? -rire-) Enfin c'est une évidence : le string ne se porte pas par confort, pour avoir chaud ni pour cacher quoi que ce soit... mais bien pour montrer, présenter, exhiber !
Alors, il a tout bon ?
Et bien je suis embêtante, je sais : mais cette évidence me décontenance un peu... Et de trouver tes fesses nues, comme ça, et rien que ce genre de cache-sexe, je suis intriguée, je me demande même si c'est pour moi tout ça... Il faut que j'admire ! Enlève-le, moi je ne sais pas comment m'y prendre, il y a si peu de tissu. Et avant, si tu dansais avec, devant moi ? J'ai l'impression que tu veux me faire un strip-tease : ça me surprend un peu, mais ça ne me déplairait pas...
Et si c'était encore autre chose ? Vraiment, tu aurais idée de ces fantaisies ? Un slip à découpes très spéciales, avec une fente, qui s'ouvre sur le côté, ou par devant, dessus, et qui m'inviterait à l'explorer des mains, et qui sait, plus peut-être, pour aller à ta découverte... Un string en bonbons, que je devrais n'ôter qu'avec la bouche...
Ou un jeu de liens, plutôt qu'un sous-vêtement ? Mais non, ça c'est à moi de te le faire ! et un peu plus tard, peut-être...
Là, quelle que soit l'option, elles me semblent toutes provisoires, et bien peu de chose entre mes mains : je dessine des doigts tes contours, je te caresse à travers le tissu, quelle douceur, quelle gourmandise cette caresse-satin, dessus, dessous, mais dans un instant, plus de dessous, je te l'enlève...
Tu as pour mon sexe une adoration obstinée, une adorable obstination, délicieuse.
Tu t'en régales, et tu m'en régales.
Tu guettes son dévoilement, son apparence changeante, selon la lingerie qui le couvre ou le découvre, le laisse deviner et dénuder... Tu l'observes selon la lumière, la position de mon corps, de mes jambes, il se montre plus ou moins, plus ou moins plissé, plus ou moins ouvert, plus ou moins offert...
Tu le vois rosir ou gonfler, s'humidifier de rosée tiède, selon le désir qui me vient. Tu t'approches et tu y respires, déposes un baiser sur le petit mont, juste au-dessus. Tu l'effleures et le caresses tout entier, tu le couvres de ta paume, tu veux le sentir palpiter dans ta main. Tu palpes ses bords charnus, qui enflent de plaisir. Tu y glisses un doigt, puis plusieurs, et puis tu prends ton temps : tu l'effeuilles à feuille, tu écartes ses ailes, les étires et les caresses. Tu lisses ses plis, longes des chemins creux, humides et doux... Ils te conduisent à la source, au milieu chaud des chairs roses, tendres, mouillées... Tes caresses me font fondre. Tu veux goûter le plaisir qui me gagne. Tu viens m'explorer de ta langue, sucer mes plis, titiller mon bouton sensible et ses branches charnues irriguées de plaisir...
Ta bouche suce et mordille, et je suis en toi...
Ta langue avance et pénètre, et tu es en moi...
Nos lèvres se mélangent, et nos plaisirs se mêlent.
J'ai envie de ton sexe, en ma bouche et en moi.
Toi aussi, mais tu es bien, là, tu fais durer ce moment, entre désir et plaisir, quand la conscience perd pied, et que la nuit commence...
Une pour mes yeux, une pour ma bouche
Une pour chacun de mes seins
Une pour la caresse de mes mains
Une pour la courbe de mes reins
Une pour la douceur de mes fesses
Et une surtout pour l'entre-fesses
Ses promesses et ses richesses
La dernière pour le plaisir
Et tout ce qu'il peut nous dire
De l'un, de l'autre, de nous deux dans le désir...
Mon amour m'a apporté neuf roses rouges
C'est le plus beau, le plus tendre des billets roses.
Me suis changée pour une petite robe d'été. La nouvelle, celle que j'aime bien : légère, près du corps,un peu longue mais un peu décolletée, à bretelles... Elle est agréable à porter, je m'y sens bien.
Rien mis du tout, en dessous, ni coton ni dentelle, ni culotte ni soutif ni rien : pour voir ce que ça fait... Expérience !
Sensation de liberté et de sensualité... Frisson d'un secret, coquin sous des dehors sages... Sensation de sentir mon corps plus que d'habitude.
Je vaque à mes occupations... Mes proches ne se doutent de rien on dirait ! Alors que d'y penser me fait rosir...
Je m'accroupis pour faire quelque chose au ras du sol : mes talons touchent ma robe qui frôle mon entrejambe... sensation de caresse de soie. (Caresse de soi).
Quand je marche, à chaque pas, la robe caresse mes hanches, mes fesses : c'est fou ce que la culotte empêche, habituellement...
Je m'assieds, croise les jambes : cette absence de tissu, là, me fait doux et chaud... avec un sentiment d'interdit, d'indécence... alors qu'on ne voit rien !
Nous devons aller en ville : ohlala, je ne sais pas si je vais tenir... ou me rhabiller. Mais je SUIS habillée ! Allez, tiens le coup ! Je tiens le coup. Je reste comme ça, nue sous la robe...
D'ailleurs, l'absence de bretelle importune aux épaules est bien plus seyante, sans soutien-gorge ! Mais le bas... Je me rassure en me disant qu'on ne voit pas si j'ai une culotte ou non. Je file vérifier, me voir dans la glace deux ou trois fois : mais non, ça va, ça ne se voit pas, tu peux sortir comme ça ! Mais qui sait si selon la lumière, le contre-jour...?
Mais quelle idée, quelle idée... Quelle expérience un peu folle ! Et pourtant ce n'est rien, presque rien... Mais pour moi c'est beaucoup !
Et puis quand je marche, je sens mes jambes caresser mon sexe, les lèvres se frotter doucement...
La culotte empêche donc tellement de choses ? J'ai du mal à y croire, mais c'est pourtant réel : cette absence de sous-vêtements est d'une sensualité incroyable... même sans penser à un regard ou une main qui s'en apercevrait !
Mais, ouhlala, un regard ou une main qui s'en apercevrait... voilà encore une idée qui me fait frémir ! Que penserait-on de cette expérience ? Que penserait-on de moi ?
Aller en ville comme ça... Non mais ce n'est pas possible, pas pensable ! Est-ce que je vais tenir le coup ? Et pourtant je le fais.
Et la morale ? Et l'hygiène ?
Des dizaines d'années d'habitude, d'éducation, d'un geste quotidien banal et non réfléchi, intégré, se trouvent bousculés par cette simple expérience : être une journée nue sous ma robe...
Me voici dans la rue, il y a des gens...
Un sentiment d'impudeur, d'interdit me poursuit, mais peu à peu s'efface : car un nouveau plaisir apparaît, avec cette caresse de tissu de la robe à chaque mouvement. Et cette sensation de liberté, l'air entre les jambes...
Et cette moiteur. Car je découvre combien la culotte absorbe, mine de rien, chaque jour : là, j'ai l'impression d'être humide, tout le temps ! L'impression que ça ne s'arrêtera pas...
Comme si cette « nudité de dessous » attisait un désir vague, même sans y penser. (Enfin... presque : j'y pense tout le temps !)
En ville, les escaliers me font tout drôle : j'évite les bords, s'il y a du monde en dessous... Et si on me « voyait » ?
Quant au shopping, je m'en tiens à une veste, que je peux essayer par dessus la robe. Aller dans une cabine d'essayage, enlever la robe et être complètement nue, oups, pas moyen ! Ces cabines d'essayage sont souvent si mal fermées...
Chacune de ces peurs d'être « découverte » (au double sens du mot bien sûr) me fait rougir de mon audace et me donne des frissons...
N'est-ce que de la peur, ou un certain plaisir qui s'y mêle ?
Je finirai la journée avec cette question et ces sensations étonnantes, comme une « découverte » d'une part intime de moi...
Il y a des jours, comme ça... Moins envie. Envie de rien. Envie de douceur et puis c'est tout.
Est-ce qu'un homme peut comprendre ça ? C'est hormonal, qu'ils disent. Oh, ils sont parfois très gentils, mais ça les dépasse un peu. Ne sont-ils pas, eux, toujours prêts ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire de cycle ? Ils n'en ont pas, eux. Ce n'est pas qu'une histoire de sang ou pas, de tâche ou pas, de mal au ventre ou pas. Ni même d'humeur. J'ai très rarement mal au ventre, il y a belle lurette que ça ne m'arrive plus. Très rarement des inondations, tout ça est devenu très discret au fil des années. Et pas de mauvaise humeur non plus, je ne crois pas : mon entourage ne s'en plaint pas et je ne me sens pas ni ne passe pour caractérielle ni hystérique.
Mais il se passe tout de même quelque chose. Au tout début. Juste avant, plus exactement : quelques heures ou une journée. Quelques heures d'une impatience vague, d'un malaise diffus qui ne dit pas son nom, sans rime ni raison. Tristesse, lassitude seraient des termes un peu forts pour cette sensation, mais ça y ressemble. Et puis l'impression à la fois de ne pas tenir en place, et d'avoir envie de repos pourtant. On chasse tout ça d'un revers de la main, on s'occupe, on se dit que ce n'est rien, que ça va. Et ça ne va pas. Quelquefois, si, on assure, il y a des mois où rien ne se passe, ça glisse comme c'était venu, fugitif, à peine ressenti : working girl du 21e siècle, impeccable et imperturbable, youpi ! Mais parfois ça nous déborde un peu, un rien et on est en trop plein, au bord des larmes.
Nos hommes sont bien désemparés. Ils ne s'en aperçoivent pas toujours, on ne va pas toujours se plaindre, en faire un cinéma. Mais si nos réactions les étonnent, ils n'aiment pas ne pas comprendre. Alors moi je dis. Quand je comprends que c'est ça... ce qui met parfois quelques heures ! (Moi non plus je ne comprends pas les femmes, parfois : même si c'est moi !)
C'est fou la tendresse dont ils savent faire preuve, alors. C'est fou et incroyable, mais c'est exactement ça dont j'ai besoin. Je me sens vulnérable, besoin de présence, d'être entourée, physiquement touchée, prise entre les bras d'un corps d'homme, fort et doux...
Et ça passe... et ça me rend douce, et forte d'avoir passé ça.
Les jours suivants, peu importe s'ils ne se prêtent pas, ou moins, à la bagatelle : on s'en arrange, avec la patience et la sagesse de penser que c'est pour un peu plus tard.
Ou bien on passe dessus, dans l'enthousiasme des jours passion, jours ou pas jours on s'en fout !
Ou bien encore, on goûte le subtil bonheur de l'abstinence provisoire, pour plus de plaisir renouvelé, après : quelle sensation de liberté alors !
Ou bien plutôt, l'autre plaisir subtil, l'avez-vous goûté : ne penser qu'à lui, qu'à son plaisir, et le combler de tout ce qu'on sait, des mains, de la bouche... N'être rien qu'à lui, en s'oubliant complètement. Quel plaisir magnifique, tout en don et... Sait-on bien qui donne et qui reçoit, alors ? Donner le plaisir est si enivrant, c'est un pouvoir grisant et merveilleux.
Tes mains sur moi me font un bien-être infini.
Que tu me caresses, et j'en oublie tout, l'espace et le temps...
Je ne suis plus que ce corps qui s'éveille et dont les contours se redessinent, que cette sensation d'être recréée, argile entre tes doigts, chair vibrante, pétales soyeux et gourmands...
Tu me lisses et m'explores, tes mains n'oublient rien mais redécouvrent tout, se glissent partout: le visage et le cou, nuque et cheveux fous, toute la longueur du dos et puis les fesses, cuisses pleines, jambes longues, chevilles et pieds...
Je sens tes mains descendre, s'attarder et remonter, musarder...
Ici elles sont douces, glissent à plat, là les doigts appuient et palpent, massent et pétrissent...
Ici et là je ne sais plus, je suis entre deux eaux, la conscience baisse la garde, diminue d'un cran : je ne suis plus qu'un corps qui ne sait rien, qui laisse les sensations l'envahir, et le plaisir l'étourdir...
Image : Rêve d'eau, Rachou. (Avec son aimable autorisation : merci !)
Elle aime qu'il prenne son temps, qu'il la regarde et la contemple, qu'il l'approche lentement, qu'il lui chuchote des mots tendres, suaves, qu'il la caresse longuement. Elle n'est que douceur, elle n'aime que ça : tendresse et lenteur, regards et langueur, caresses sensuelles, préludes et interludes, jeux de bouches et de doigts sans fin...
Mais elle veut aussi autre chose.
Elle aime qu'il soit déterminé, impérieux, dominateur, qu'il la prenne sans manières ni façon !
Et en plus c'est à lui de le deviner. Elle ne l'avouera pas volontiers tout de go : elle suggère, elle fait comprendre... Quand elle dit « non », c'est non. Parfois. Mais parfois il faut qu'il comprenne que c'est « peut-être, attends, laisse-moi me faire à l'idée, insiste un peu pour voir ? »
Il la trouve parfois un peu compliquée...
Et lui ?
Lui, c'est simple. Dit-il. Il aime aller droit au but, il est programmé pour la recherche du plaisir, brut et sans chichis. Oui, mais il est éduqué, il a quelques siècles de culture derrière lui... Et puis il veut lui faire plaisir. Lui donner du plaisir, surtout : ça c'est le nec (mec) plus ultra : le « bon coup » c'est celle qui prend son pied ! Et il est tellement plus homme (qu'animal) alors...
Et puis il est sensible, et peut-être un peu timide, hésitant. Et puis il a pris goût à la douceur, à la finesse, depuis qu'il en a fait l'expérience, il sait combien elle prolonge et multiplie le plaisir...
Alors il n'est que douceur et caresse... Parfois.
Car il veut aussi autre chose : il veut tout. Toutes.
Il aime qu'elle soit fine. Et qu'elle soit ronde. Il aime les gros seins, si tentants, moelleux. Et les petits, si vifs, réactifs. Il aime les fesses dodues. Et les fesses fermes. Il aime les blondes. Et les brunes. Et les rousses aussi. Et toutes celles autrement encore. Il aime qu'elle soit grande, aux longues jambes, au port altier. Et il aime qu'elle soit petite, attendrissante, accessible, jolie poupée. Alors parfois il ne sait plus où donner de la tête ! Et le plus souvent c'est simple : il prend l'occasion qui se présente, et tente sa chance. Car il a surtout envie d'une chose : jouir !
Mais ce n'est pas si simple. Il se lasse que ce soit facile, ou toujours le même menu.
Alors il invente des jeux sans fin, pour elle et lui : pour varier les plaisirs, aiguiser le désir...
Il veut toujours autre chose !
Elle le trouve parfois un peu compliqué...
Mais, (et c'est bien le plus grand des mystères), elle et lui se trouvent, bien souvent. Et se comprennent, avec ou sans mots. Et jouent sans fausse note, sans même connaître la musique : ils l'inventent à plaisir... Et redécouvrent l'harmonie.
A chaque fois neuve, magique : comme une première fois.
J'ai rêvé que, femme, je te donnais ce plaisir et te comprenais, j'avais envie de te combler et te désirais à m'en étourdir, les seins tendus vers toi, le corps accueillant, la vulve offerte, se dilatant, mouillée, ouverte à toi, pour que tu emplisses mon creux et me complètes, enfin, de ta virilité...